Trois jours après l'occupation de Sciences Po Lyon, c'est au tour de l'ENS d'être occupée par des étudiants pro-palestiniens.
Alors que Sciences Po Lyon a été fermé administrativement la semaine dernière après l'occupation d'un de ses amphithéâtres par des étudiants pro-palestiniens, et que l'école est fermée jusqu'au 12 mai, c'est au tour de l'Ecole Normale Supérieur (ENS) de Lyon d'être occupée.
A lire aussi : Mobilisation pour Gaza : Sciences Po Lyon sera fermée jusqu'au 12 mai
Une quarantaine d'individus occupent depuis lundi l'un des gymnases de l'ENS, celui du campus Descartes dans le 7e arrondissement de Lyon. Des drapeaux palestiniens ainsi que des messages comme "France complice de génocide" ou encore "Cessez le feu immédiat" étaient visibles sur les photos partagées sur les réseaux sociaux.
"Nous exigeons des administrations de nos lieux d'études un boycott universitaire total de l'Etat israélien. Nous appelons donc au boycott universitaire total et strict, notamment des échanges académiques qui existent au niveau national. Nous demandons la fin des partenariats avec les entreprises israéliennes, notamment dans l'achat de matériaux scientifiques israéliens. On ne subventionne pas un état génocidaire, on le condamne" écrivent les étudiants dans un communiqué.
Sciences Po Lyon avait été évacué par les policiers 24h après le début de l'occupation. Une éventualité prise en compte par les occupants de l'ENS Lyon. "La décision par la présidence de l'ENS de Lyon d'envoyer la police pour déloger les occupants constituerait non seulement un scandale, mais une atteinte inédite à notre liberté d'expression politique, ainsi qu'à notre intégrité physique et morale" estiment-ils.
A la demande d'Abo : La gauche caviar médiatico-politique qui défile en se bouchant le nez, porte une lourde responsabilité quant 'à la dérive de l'antisionisme vers l'antisémitisme. LFI, populiste, électoraliste, est son "batard" (terme technique dixit Ruffin LFI). Ce populisme attise les haines, attirant les extrémistes communautaires. L'histoire se souviendra à jamais de ces islamofacsites: HEZBOLLAH/ DAESCH/HAMAS/AQMI/BOKO.. etc Exiger un cessez-le-feu et en même temps allumer la mèche !
Les étudiants ont le courage que les journalistes et la classe politique en général n'ont pas, de dénoncer le génocide des palestiniens.
il est vrai qu'ils préfèrent la coopération universitaire avec les universités du "tiers monde", de Chine et les "universités" privées des pays du Golfe.
S'il y a bien des liens à ne pas couper, ce sont ceux des savoirs...
Notre monde manque de dialogues, de connaissances. Servir l'exclusion c'est servir les va-t-en guerre et les guerres.
Le gouvernement d'extrême droite d'Israël commet des crimes, il faut les dénoncer, agir pour les empêcher, mais les nerfs des guerres ce sont le commerce et les marchands d'armes.
Qui osera faire en sorte que la France ne soit plus le 2ème producteur mondial d'armements, ce qui donne du travail à plein de "bons français" dans la région, que ce soit sur Lyon ou Roanne ?
Les hypocrisies doivent être mises en lumière par les savoirs.