Arthur Guérin-Turcq, étudiant à l'ENTPE (École nationale des travaux publics de l'État), fait partie des 14 finalistes lyonnais du concours "Ma thèse en 180 secondes". Il présentera ses travaux sur la forêt périurbaine française.
Ma thèse en 180 secondes permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié. Chaque étudiant ou étudiante doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !
A l'occasion de la finale lyonnaise qui se tiendra à Lyon le 24 mars prochain, dans le Grand amphithéâtre de l'Université de Lyon (inscriptions ici) Lyon Capitale - partenaire média de l'événement régional, national et international - vous présente les 14 candidats lyonnais du concours.
Nom/Prénom
Guérin-Turcq Arthur
Établissement
ENTPE, laboratoire RIVES
Thématique de son sujet de thèse
Géographie, forêts périurbaines, biens communs
Intitulé de son sujet de thèse
Forêts et communs. La forêt périurbaine française entre bien commun et bien club.
Son parcours en 5 dates
1999 : premiers pas en forêt, sur les versants du Puy Mary
2005 : première cabane dans les bois, près de Lacanau
2014 : lecture des Forêts du Maine de Thoreau
2018 : études de géographie de l’environnement à l’ENS de Lyon
2020 : début de ma thèse sur les forêts périurbaines en France
L’objet de son thèse en 3 lignes
J’étudie plusieurs forêts périurbaines françaises gérées par des communautés d’usagers. Ces forêts sont exploitées et défendues comme des biens communs, c’est-à-dire différemment des forêts domaniales de l’Etat et des forêts productives de la filière-bois. Je cherche à démontrer les atouts mais aussi les limites de cette économie politique fondée sur les communs.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
L’étude des expériences sociales se réclamant des communs est très stimulante car elle donne à voir une gestion alternative des écosystèmes et ouvre ainsi un nouveau champ des possibles.
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
J’ai participé au concours car la vulgarisation de la recherche auprès d’un public large est une action nécessaire dans ce contexte de défiance envers la science et ses méthodes.
Comment appréhendez-vous cette finale ?
Très tranquillement ! C’est l’occasion de rencontrer des doctorants de disciplines souvent éloignées à la mienne. Et puis l’exercice oratoire est toujours un bon entrainement.
Depuis le début de la semaine: Lyon Capitale vous présente les finalistes lyonnais du concours. Voici les autres finalistes:
"forêt périurbaine" Plus crédible que l'illusoire et démagogique forêt urbaine des verts lyonnais !