Le groupe d'individus à scandé "La rue, la France, nous appartient" dans les rues du Vieux Lyon. (Capture d'écran X)
Le groupe d’individus avait scandé : « La rue, la France, nous appartient » dans les rues du Vieux Lyon. (Capture d’écran X)

Attaque d'une conférence par l'extrême droite à Lyon : quatre personnes mises en examen

Quatre personnes ont été mises en examen dans le cadre de l'enquête sur l'attaque d'une conférence à Lyon le 11 novembre dernier. L'acte avait été revendiqué par un groupe d'extrême droite.

Présentés aux juges d'instruction ce jeudi, quatre hommes suspectés d'être impliqués dans l'attaque d'une conférence sur Gaza le 11 novembre dernier à Lyon ont été mis en examen "des chefs de participation à une association de malfaiteurs et participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences ou de dégradations", indique le parquet de Lyon ce vendredi.

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Trois individus présentés aux juges d'instruction ce vendredi

Deux d'entre eux ont par ailleurs été mis en examen du chef de port d'arme. Les quatre hommes ont été placés sous contrôle judiciaire alors que le parquet avait requis un placement en détention provisoire.

Par ailleurs, trois autres individus, interpellés mardi lors d'une opération de police judiciaire, sont présentés ce vendredi aux magistrats instructeurs en charge du dossier. "Des réquisitions de placement en détention provisoire ont été prises", indique le parquet de Lyon.

Sept blessés, trois transportés à l'hôpital

Pour rappel, une quarantaine d'individus vêtus de noir, cagoulés et armés de feux d'artifice et de bâtons avaient tenté d'enfoncer la porte de la Maison des passages dans laquelle le Collectif Palestine 69 organisait une conférence, le 11 novembre dernier en début de soirée.

Sept personnes avaient été blessées et trois d'entre elles avaient été transportées à l'hôpital. L'une des victimes avait reçu une ITT de 45 jours. Un seul individu avait été interpellé le soir même alors que le groupe s'était dispersé en direction de la place Carnot. Il avait été placé en détention provisoire et était équipé "d'une batte de baseball en bois, d'un poing américain, d'un protège-dents" et de deux colliers de serrage, selon le parquet de Lyon. L'attaque avait été revendiquée sur une boucle d'extrême droite Telegram par le groupe informel "Guignol Squad".

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