Sa famille se mobilise.
Samedi 12 janvier, Simon Grimaud, aurait fêté ses 77 ans en famille. Avec sa femme et ses deux filles et ses petits-enfants. Aurait, car il n'en a rien été. Cet homme, domicilié aux Brotteaux, a disparu le 6 janvier et, à ce jour, personne ne sait où il se trouve. Le commissariat des 3e et 6e arrondissements est sur le coup, tout comme le cabinet de détectives privés Investiga France. Mais pour l'heure, pas la moindre piste, d'autant que Simon Grimaud souffre d'Alzheimer depuis deux ans. " Il s'agit de la sixième disparition de mon père, explique Marie-Danielle Grimaud, sa fille aînée. La dernière fois, nous l'avons retrouvé à Vénissieux. Il avait marché depuis la gare de la Part-Dieu. Mais là, je suis plus inquiète que d'habitude ".
La dernière fois que Simon Grimaud a été vu, c'était dans son appartement, à 15h00, ce fameux dimanche 6 janvier. L'homme est parti de chez lui, comme d'habitude, pour aller chercher son journal à la gare de la Part-Dieu. Mesurant 1,6 m de haut, portant une moustache grise, des cheveux blancs, le crâne dégarni, Simon Grimaud était habillé d'un pantalon vert kaki, d'un pull à col rond beige, d'une parka trois-quarts marron et de chaussures beiges. D'après ses proches, malgré son âge, il a une bonne forme physique et est un grand marcheur. Pour Jean-Christophe Aru, le détective privé engagé sur la disparition, " l'enquête s'avère difficile. Ce qui me préoccupe, c'est qu'on se retrouve avec une personne qui perd la mémoire et n'a plus de logiques. On part dans l'inconnu. Il faudra faire beaucoup de terrain, et avoir de la chance ".