Dans un courrier adressé aux maires du département du Rhône, le préfet Michel Delpuech ne recommande pas d'annuler les différentes manifestations prévues, mais appelle à "réévaluer les dispositifs de sécurité envisagés".
Au lendemain de l'attentat de Nice et après avoir réuni l'état-major à la mi-journée, le préfet du Rhône a adressé un courrier aux maires du Rhône sur le renforcement des mesures de sécurité.
Une minute de silence dans les communes lundi à midi
Michel Delpuech annonce qu'un moment de recueillement national aura lieu lundi 18 juillet à 12h et remerci les maires de l'organiser dans leurs communes respectives.
Le préfet indique par ailleurs qu'il n'y a "pas de consigne générale" pour annuler les différentes manifestations prévues en France, même si "un moment de recueillement est naturellement indiqué".
En revanche, le préfet demande aux maires "d'accorder un soin particulier aux conditions de déroulement des événements prévus" : "Il n'est pas question de recommander des décisions d'annulation de ces manifestations. En revanche, la vigilance doit être accrue : les dispositifs de sécurité doivent être réévalués."
Lors d'une conférence de presse en début d'après-midi, le préfet a annoncé que le dispositif Sentinelle resterait dans le même configuration que pendant l'Euro.
Gérard Collomb prendra la parole à l'Opéra de Lyon
La mairie de Lyon a rapidement réagi à la consigne du préfet. Dans un communiqué, la ville annonce que Gérard Collomb prendra la parole ce vendredi soir, à l'ouverture du spectacle à l'Opéra de Lyon, accompagné de Georges Képénékian, premier adjoint en charge de la culture et des grands événements. Il rendra hommage aux victimes de l'attentat de Nice et respectera, avec le public, une minute de silence.
"La Ville de Lyon et la Métropole de Lyon invitent toutes les institutions, les festivals et manifestations culturelles à observer un temps de recueillement à travers une prise de parole à la mémoire des victimes et une minute de silence en préambule des spectacles qui ont lieu pendant la durée du deuil national décrété par le président de la République", poursuit le communiqué.
Ce n'est pas en multipliant les minutes de silence ni même en augmentant les dépenses de sécurité, un tonneau des Danaïdes, que l'on contrariera l'islamisme radical! Du vent, du vent, et encore du vent! Il faut s'attaquer au fond du problème!
Dans certains quartiers les habitants ne connaissent pas LA MINUTE DE SILENCE. Au contraire ! Certains quartiers méritent d'être 'visités' par nos élus mais 'incognitos'. Ils comprendraient, je pense, que la sécurité commence déjà sur le terrain, et que faire respecter les lois, est plus important que le reste.