Début 2018, les changements pour les utilisateurs de la voiture seront nombreux. En stationnement ou en circulation, avoir une voiture à Lyon coûtera encore plus cher qu’auparavant. Récapitulatif des changements prévus.
L’augmentation des amendes pour les stationnements non payés ou dépassés avait déjà fait grincer les dents de plus d'un Lyonnais. Si l'on ajoute la mise en place des vignettes pour la circulation lors des jours de pollution, l'amende de rigueur en cas de non-possession de ladite vignette et le nouveau découpage des quartiers pour la vignette résident, la métropole agace certains automobilistes. Pour éviter les sanctions, pensez à vous mettre à jour.
Jours de pollution : sortez les vignettes
Pour les retardataires, n'attendez plus pour acquérir votre vignette Crit'Air. Elle se commande sur un site dédié et ne coûte que 4,18 €, une somme minime comparée à l'amende encourue si vous ne la possédez pas : 45 €. Depuis mi-novembre, la vignette est obligatoire sur chaque véhicule. Le préfet Comet prévoyait de déployer les forces de l'ordre pour contrôler chaque automobiliste en cas de pic de pollution. Les voitures sans vignette et celles classées 4 et 5 auront interdiction de circuler lors des épisodes de pollution. Selon les risques, le préfet se réservait même le droit d'interdire l'accès aux véhicules classés 3.
Stationnement résident : il faudra mettre la main à la poche
Au 1er janvier 2018, fini les stationnements résidents découpés par arrondissement. Désormais, il faudra se munir d'une vignette spéciale, correspondant à l'un des quinze quartiers découpés par la ville de Lyon. "Ce découpage est plus adapté aux habitudes des habitants. Il privilégie ainsi le stationnement à proximité du domicile", expliquait la mairie dans un communiqué. Si les vignettes résidents acquises en 2017 sont valables jusqu'à leur échéance, les nouvelles coûteront 40 € par an pour un premier véhicule (et 60 € pour le second), il faudra compter 20 € pour les voitures Crit'Air vignette verte ou les les hybrides rechargeables. Des tarifs courte durée sont également disponibles : 20 € pour un mois, 6 € pour une semaine et 2 € pour la journée. Cette mesure répond à l'un des objectifs de la municipalité : "inciter les résidents qui disposent d'un parking privé à l'utiliser." Cette mesure concerne 33 000 foyers, qui ont normalement tous reçu un guide explicatif pour se munir de la nouvelle vignette.
Et pour les non-résidents ?
Alors qu'elles étaient jusque-là plafonnées à 17 €, les amendes pour non-règlement du stationnement (ou dépassement du temps indiqué) vont s'élever. À partir du 1er janvier, il faudra payer 60 € en Presqu'île et sur les grands boulevards et 35 € dans le reste de la métropole. Un dispositif qui énerve les automobilistes, mais que saluent les élus EELV, qui y voient une "avancée positive". Cette mesure fait suite à la décision nationale de laisser les maires libres de fixer eux-mêmes le prix du forfait post-stationnement. Lyon est ainsi devenue la ville la plus chère de France dans ce domaine.
Les résidents bourgeois ont tous un garage ou une place de parking pour leur Prius, leur monospace ou leur Béhème. Ce sont les résidents à faibles revenus qui vont payer les 40€ de la carte résident. Vous me direz qu’ils n’ont qu’à circuler en métro ou vélo, ces gueux.
Il est vrai que certains qui stationnent en Béhème ne payent pas d'amende, puisque c'est leur lieu de travail !
Qu'en pensent les commerçants de la Presqu’ile , de la répercussion sur les acheteurs potentiels, Tant qu'à payer j'irai à Part Dieu.
L'art de faire croire qu'on peut résoudre les problèmes liés au fric, avec... du fric... . La pollution automobile est une calamité pour la race humaine, mais... ça rapporte des taxes, ça fait tourner l'économie, etc, etc. Bref, la pollution automobile est 'une bonne chose'... Vivement qu'on sorte de cette orientation débile.