Ce jeudi 16 mars à partir de 18 h, au moins 1 500 personnes - selon la préfecture - ont afflué vers la place des Terreaux pour une manifestation spontanée, non déclarée, contre la réforme des retraites.
Le premier rassemblement de la journée, déclaré, avait eu lieu à 17 h devant la préfecture, à l'appel de l'intersyndicale. Une heure plus tard, de nombreux Lyonnais se sont rejoints place des Terreaux.
Mobilisation citoyenne, sans syndicat
Quelques heures après l'utilisation du 49.3 par la première ministre, Elisabeth Borne, pour faire passer le texte, la colère était palpable chez les manifestants. D'abord groupés, les participants se sont rapidement scindés en plusieurs groupes après un premier échange de bouteilles et de gaz lacrymogène avec les policiers au niveau de la rue de Brest. Des forces de l'ordre dans un premier temps globalement dépassées et peu nombreuses.
Un groupe particulièrement mobile a incendié des poubelles et jeté des projectiles sur les policiers. Le reste des manifestants s'est globalement regroupé place des Terreaux dans une ambiance festive en musique. A partir de 20 h 30, les rangs de la mobilisation sont sont clairsemés, le groupe "à risque" selon la préfecture constitué d'environ 200 à 300 personnes, était quant à lui toujours dans les pentes de la Croix-Rousse, quelques incidents ont éclaté.
M Eric Woerth. Ce 17/03/2023, sur France Info, vous avez tenu le discours du parfait comptable gouvernemental.
La révolte populaire est la convergence démographique avec des choix électoraux précédents, ainsi que celui d'une 1° ministre, à la solde, croyant faire ami/ami avec les parlementaires extrémistes "bordélisant", notamment à gauche. Tous comprennent que les générations Y/Z/Alpha déjà appauvries, le seront aussi potentiellement à la retraite. Or, nombre de baby boomers actuels n'ont pu obtenir leur pleins droits par défaut de cotisations, au delà de 60/62 ans.
En 10 ans et 3 mandats présidentiels, bilan : 2 ans de terrorisme islamiste, 2 ans de GJ, 2 ans de pandémie et en cours un an de réforme des retraites. La présidence a beau jeu se retrancher derrière sa légitimité, elle est de faite 'bunkérisée" dans les lieux de pouvoirs régaliens, cernées d'ombres SDF déroulant leur litière à la tombée de la nuit et pas qu'en "banlieue". Les discours volubiles "start upper", s'appuyant sur la résilience national, ne cachent pas la vente à la découpe dont a été l'objet le tissu économiques du pays : Alsthom, Aréva, SNCF, Automobile,.. etc. De fait après, les 30 glorieuses, suivies des 30 piteuses, nous vivons les 30 désastreuses. Beaucoup, "la tête dans le sable", s'accrochent à leurs prébendes statutaires, parlementaires, corporatistes, conventionnels, communautaires.. etc.
Or, en 2018, un certain ministre, fuyant sa fonction, ne nous avait-il pas annoncé l'HUBRIS !
Quand un gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour ce peuple le plus sacré, le plus indispensable des devoirs.................................Droits de l'homme article 35 de 1793.