Depuis 9h30 ce matin, une soixantaine de personnes sont réunies devant l'Hôtel de Région pour s'opposer à la construction de l'autoroute A45 entre Lyon et Saint-Etienne. Selon le tracé actuel, 375 exploitations pourraient perdre 500 hectares de terres agricoles.
"Nous voudrions que l'on sorte de ce siècle tout voiture et tout pollution. Que l'on continue à cultiver nos terres, de préférence de façon saine pour nourrir la population. Dans les territoires impactés par le tracé de l'A45, il y a un vrai potentiel, c'est le poumon vert de Lyon et à l'heure où l'on discute de mesures pour faire rouler une voiture sur deux, Laurent Wauquiez veut faire une autoroute." Pour Christian Foilleret de la Confédération paysanne, la revendication est simple : les agriculteurs ne veulent pas de nouveaux voir les terres arables se faire grignoter, couper en deux ou détruites par une épaisse couche de bitume. À l'intérieur de l'Hôtel de Région, le budget primitif est discuté et le projet d'A45 est à l'ordre du jour. Selon Christian Foilleret, l'opposition à la construction de l'A45 est un sujet qui rassemble les agriculteurs, peu importe le syndicat auquel ils appartiennent. Le 18 novembre dernier, un rassemblement était organisé à Mornant, dans une ferme qui sera coupée en deux selon l'actuel tracé de l'A45. Lors de ce rassemblement à l'initiative d'un groupe de citoyen, une coordination des opposants à l'A45 a vu le jour et compte continuer à mener des actions pour faire entendre la voix des agriculteurs de la Région. Si l'éventualité d'une "Zone à défendre" était déjà évoqué à Mornant, l'idée est encore sur les lèvres des opposants présents ce matin devant l'Hôtel de Région, qui confient à Lyon Capitale qu' "il n'est pas impossible qu'une ZAD voit le jour si les travaux démarrent".
Si les prix des expropriations n'étaient pas tout simplement du vol légal, on n'en serait pas là
InesP::::Finalement si on y met le prix , les 500 Ha on s'assoit dessus ?