Plusieurs établissements scolaires de la banlieue lyonnaise organisent un rassemblement mercredi 14 juin pour protester contre les faibles moyens mis en œuvre par l'Éducation nationale.
Alors que le baccalauréat débute mercredi 14 juin dans tous les lycées de France, les enseignants de cinq lycées de la périphérie lyonnaise ont décidé de se rassembler ce même jour, devant le rectorat de Lyon. Le rendez-vous est donné à 14h30 par les professeurs de la cité scolaire Sembat-Seguin à Vénissieux, du lycée Robert Doisneau à Vaulx-en-Velin, des lycées Jacques Brel à Vénissieux, Frédéric Faÿs à Villeurbanne et Camus Sermenaz à Rillieux-la-Pape. Ces représentants du corps éducatif devraient être reçus par le rectorat à partir de 15h30.
"Des difficultés sociales et scolaires"
Ils estiment "ne pas bénéficier des moyens de l'Education sociale" pour offrir une égalité des chances à tous les élèves inscrits dans leurs lycées. Dans un communiqué, les enseignants insistent sur le fait que "le climat scolaire se dégrade d’année en année : le nombre et la gravité des incidents, y compris les phénomènes de harcèlement, nuisent à la qualité des apprentissages et au bien-être de toute la communauté éducative". Ils demandent notamment à ce que le nombre d'élèves par classe baisse "afin d’assurer de manière pérenne les moyens nécessaires à la réussite de nos élèves", tout en appelant de leurs voeux un renforcement dans l'équipe périscolaire.
Pour rappel, ces enseignants avaient adressé une lettre, l'an passé, au ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, dans laquelle ils demandaient à nouveau des moyens pour encadrer les lycées et éviter une transformation en "lycées ghettos".
Les 30 glorieuses, les 30 piteuses, les 30 désastreuses. Abo a la solution !
Disons plutôt que "dans un système monétaire, on n'a pas intérêt à ce que chacun soit intelligent et rempli de bonnes connaissances", car lorsque c'est le cas :
- les citoyens comprennent plus facilement lorsqu'on les manipule.
- les citoyens comprennent que nous vivons dans un jeu de dupes dont tous les dés sont pipés.
- les citoyens comprennent que si les "bonnes écoles" sont au final réservées aux enfants de l'élite, c'est parce que dans un monde monétaire "les bonnes places sont rares" et que les élites les "réservent" à leurs enfants. (avec tout le temps 1 ou 2 exemples d'un élève défavorisé qui réussit pour montrer que "si, chacun a ses chances s'ils travaillent bien à l'école" ( s'ils répète bien ce que ses profs ont envie d'entendre), comme les bons serviteurs dociles).
**chacun soit intelligent ?? **s'il existe un paramètre qui ne se décide pas c'est bien le potentiel, analyse- compréhension fruit des deux parents, du mode de vie gamins dans la rue à point d'heure devant la TV, jeux vidéos, plus occupés au deal qu'aux études. souvent mère isolée.
Nous pourrons doter ces écoles de ce que nous voudrons ne changera en rien le résultat.
"On attend pas l’adolescence pour donner envie à un enfant d'étudier , encore faut il que les parents se sentent concernés, aient eux même eu une attirance pour les études, cessent de dénigrer les enseignants, les programmes, de mettre en valeurs leurs origines et croyances..
l'époque héroïque où nos hussards noirs ont fait d'un peuple majoritairement paysans des citoyens républicains éduqués dans une nation qui s'industrialisait , est du domaine du passé avec la main d’œuvre réclamée par le patronat , suivit de la vague du regroupement familial.
Enfant du "baby boom" avec des classes de primaires de 40 mômes tenues de mains de fer par des instituteurs cotés garçons des institutrices coté filles les parents approuvaient toutes les décisions disciplinaires,
Tous ne terminaient pas en secondaire( examens dès CP pour passage au cours supérieur) encore moins en études universitaires.les bourses attribuées au méritant.
Aujourd'hui les primes sont investies chez les grands de la distribution alors que études , fournitures devraient être gratuites. nul besoin de prime généralisée, une bourse attribuée aux seul méritant.
"s'il existe un paramètre qui ne se décide pas c'est bien le potentiel, analyse- compréhension"
et ensuite, vous démontrez que l'intelligence dépend bien de l'environnement (parental, scolaire etc).
Paradoxe de dire que c'est limite "génétique" puis de dire que ça vient du monde qui nous entourre...
Enfin, par rapport à votre vision idyllique du passé, c'est ce même passé qui a produit les 30 calamiteuses et dont toutes les générations qui suivent vont payer chèrement le prix en subissant les pollutions, les empoisonnements et le dérèglement climatique.
Comme quoi, si ces "40 élèves par classes tenus d'une main de fer" avaient un peu réfléchis par eux-mêmes, on ne serait pas dans une merde noire actuellement.