"Avec l'OL, on n'est plus une famille" : Tony Parker acte la fin du partenariat entre l'Asvel et le club lyonnais

L'Asvel et l'OL c'est fini. Tony Parker, président du club villeurbannais a évoqué la relation avec le club lyonnais.

C'est une rupture qui était connue et qui est définitivement consommée. L'Asvel, club de basket de Villeurbanne et l'Olympique Lyonnais, ont vu leur chemin se séparer depuis l'arrivée de John Textor à la tête de l'OL. Dans un entretien à L'Equipe, Tony Parker, président de l'Asvel depuis 2014, a fait le point sur la situation financière et les perspectives pour son club. Et s'est montré très froid vis-à-vis de l'OL.

"OL Group, c'est fini" a-t-il débuté. "La stratégie de Textor, c'est le foot seulement. Il n'est pas intéressé par le basket. Avec l'OL, on n'est plus une famille." Avant d'expliquer que si le club lyonnais restait actionnaire de l'Asvel, à hauteur de 25%, il avait définitivement tiré un trait sur la relation entre les deux clubs de la région lyonnaise depuis le départ de Jean-Michel Aulas, ancien président de l'OL.

"On fera autrement"

"Avec Jean-Michel Aulas, on voulait faire de grands trucs ensemble. On fera autrement" poursuit Tony Parker. Lors de la présidence d'Aulas, les deux clubs de la région avaient noué des liens très forts. L'OL était ainsi entré au capital de l'Asvel et Tony Parker avait également intégré le conseil d'administration de l'OL. Lors de l'arrivée de John Textor à la tête d'OL Group, devenu Eagle Football, l'ancien meneur NBA ambitionnait même d'avoir un rôle plus important encore au sein du club lyonnais.

Finalement cinq ans après le début de leur collaboration, les deux clubs vont définitivement s'éloigner, à l'image de la salle multifonction LDLC Arena, qui accueille les matchs de l'Asvel en Euroligue et qui a été vendue par Eagle Football en juin dernier. L'Olympique Lyonnais devrait d'ailleurs vendre dans les prochains mois ses parts de l'Asvel, toujours dans le but de se recentrer sur ses activités liées au football.

Objectif Final Four d'Euroligue

Celui qui a pour ambition de rester président et actionnaire majoritaire au moins jusqu'en 2030 avoue que son rêve pour l'Asvel est de voir le club villeurbannais disputer un Final Four d'Euroligue, ce qui n'a plus été fait depuis 1997. "Je pense qu'avec le bassin économique ici, la région, la métropole, on est au max du max. Je pense être aujourd'hui le même président qu'il y a dix ans. J'ai la même passion, la même motivation, le même sens du détail, la même éthique de travail et la même envie de gagner" conclut-il.

A lire aussi : La LDLC Arena bientôt vendue à la famille Aulas par l'OL

Après 11 journées, l'Asvel est actuellement troisième du championnat mais seulement 15e de l'Euroligue dominée par Paris et Monaco. 

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