Depuis une semaine, certains coins au bord du Rhône ressemblent à de véritables petites plages. Les baignades étant interdites, car danegreuses, les Lyonnais préfèrent tout de même s’y aventurer afin de se rafraîchir.
Alors qu’une vague de chaleur frappe la France, les Lyonnais sont à la recherche d’un peu de fraicheur. Les bords de Rhône sont alors assiégés, afin de dénicher le coin parfait pour une petite baignade. Pourtant des arrêtés municipaux et préfectoraux qui interdisent la baignade dans le fleuve existent.
Lyon Capitale est allé à la rencontre de ces baigneurs. Les "places" du Rhône sont de petits endroits cachés au sud de la ville. Les personnes que nous avons rencontrées sont pour la plupart des habitués. Un baigneur s’exprime sur l’interdiction : "C’est ridicule ! Comment on fait alors pour supporter cette chaleur ? Il y a trois quart-d’heure, une heure, des policiers à cheval sont passés. Ils ont fait boire leurs chevaux, et ils sont repartis." Un groupe de jeunes femmes : "Oui on sait pour le courant, ça nous fait peur mais au moins on peut faire trempette et bronzer."
Une Lyonnaise nous a également exprimé son souhait d’avoir un encadrement de la plage. Selon cette résidente, le problème n’est pas l’eau ni le courant, mais bien le manque d’encadrement sur le sable et dans l’eau. "Cet endroit n’est pas sécu, pourtant regardez-moi cette eau : elle est belle et peu profonde."
"Le Rhône est vraiment dangereux. Il y a le courant bien sûr, mais pas que. Les fonds sont encore pires."
Luc David, lieutenant nautique des sapeurs pompiers
Malgré la chaleur et l’envie irrépressible de se baigner, Luc David, lieutenant nautique SDMIS (sapeurs-pompiers de la métropole et du Rhône) rappelle que l’existence des arrêtés ont bien une origine. "Le Rhône est vraiment dangereux. Il y a le courant bien sûr, mais pas que. Les fonds sont encore pires, il peut y avoir des épaves, du verre, de la ferraille. Quand l’eau n’est pas profonde c’est particulièrement dangereux."
Les baignades dans le Rhône et dans la Saône sont interdites, depuis un arrêté préfectoral de 1945.
Malgré les bassins nautiques ouverts en été à Lyon pour son 1/2 million d'habitants, le déficit de piscines est réccurent depuis longtemps. Il pourrait être ouvert des bassins encagés et plongés dans Le Rhône. Idée qui n'est jamais allé jusqu'à la réalisation. Qu'en pensent nos élus verts ?
"Le Rhône est vraiment dangereux. Il y a le courant bien sûr, mais pas que. Les fonds sont encore pires.".??
Vieux Rhodanien ayant appris à nager dans ce canal devenu A47 entre Givors et St Romain en Gier. j'ai toujours adoré le Rhône, la pêche au grand gravier, à Barlet , Ampuis ses vorgines de Grigny à Vernaison, tout naturellement devenu marinier vers 16 ans, participé à quelques compétitions,Lyon-Vienne, Le Grand huit etc, les barques étant stationnées au bassin nautique de Grigny où on les bichonnait l'Hiver, dès la belle saison venue on ne résistait pas à l'appel du fleuve, la baignade c'était la traversée, départ Grigny , arrivée coté Ternay et retour en évitant les fameux Citerna, L'imposant Massilia, le petit Cygne. à cette époque le fleuve n'étant pas canalisé, les dangers c'étaient les crues, les fameuses "meuilles" tourbillon né au fond qui vous aspire contre lequel la solution plonger à l'intérieur , ..Dompté par les barrages, Pierre-Bénite, Reventin, devenu un Roi assagit le risque principal, la pollution, en numéro un Le PCB ( durée de vie 2700 ans !) les véhicules jetés !!le rejet des effluents sans traitement des eaux usées.en aval de pierre Bénite de nombreux lieux de baignade existent pourrait être créés, la piscine c'est bien pour la surveillance !! mais c'est chère, l'eau souvent limite désinfectant! Rien ne vaut une eau qui courre un peu d'où la nécessité de nouveaux espace type Ile Barlet,, Condrieu déjà bin fréquentés
Les anciens nous disaient qu'avant la construction du barrage de Pierre-Bénite, au sud de Lyon, lors des secheresses avec étiages bas, ils pouvaient traverser le Rhône à pied, de l'eau jusqu'à la poitrine. Galapiat aurait pu le vivre !
A Givors, le pont suspendu menant à Chasse, est bâtit sur des enrochements massifs invisibles habituellement supportant les piles de soutien des câbles. . celles visibles sont posés dessus Un dicton local ;: Si givordin voit les pierres il ne tardera pas à voir sa misère ! . Quant à avoir traversé à pied , eau à la poitrine environ 1.20m ! jamais entendu parler, mais plausible !pour entendre ceci il faut surtout descendre plus bas, atteindre le Rhône provençal, ses galéjades.. Un voyage extraordinaire la descente depuis Lyon vers Arles.