Emmanuelle Amar, directrice du Registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera), lanceuse d'alerte sur la question des bébés nés sans bras dans l'Ain, avait reçu une lettre de licenciement vendredi. Ce lundi, elle vient d'apprendre que sa procédure de licenciement était suspendue.
Les six employés du Registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera), dont la directrice Emmanuelle Amar, ont reçu une lettre de licenciement vendredi. Depuis 2011, le Remera alerte sur le nombre de bébés nés sans bras dans l'Ain (lire notre enquête : Scandale sanitaire dans l’Ain : pourquoi des enfants naissent sans main ?).
Ces licenciements arrivaient après une annonce d'Agnès Buzyn qui expliquait la semaine dernière que "le registre n'était pas menacé", selon Emmanuelle Amar. Une enquête va être relancée pour déterminer la cause des malformations. Ce lundi matin, Emmanuelle Amar vient d'apprendre par les Hospices Civils de Lyon que sa procédure de licenciement "est suspendue". Reste à savoir ce qu'il advient des cinq autres salariés du Remera.
Scandale sanitaire dans l’Ain : pourquoi des enfants naissent sans main ?