Pour faire face à la chute du marché de l’immobilier, le Gouvernement a présenté vendredi 29 août un nouveau plan de relance en faveur du logement. Le père Bernard Devert, fondateur d’Habitat et Humanisme, réagit à cette annonce.
Bernard Devert reste attentif aux annonces de Manuel Valls. Pour le fondateur d'Habitat et Humanisme, "la situation du logement en France est actuellement très difficile". L'objectif du Premier ministre est de faire repartir le marché de la construction en simplifiant notamment les normes, en favorisant l'investissement et en libérant du foncier les personnes qui souhaiteraient construire ou louer.
Pour Bernard Devert, il existe deux urgences actuellement en France en ce qui concerne l'immobilier. Dans un premier temps, il faut "résoudre le problème de l'offre de logement insuffisante, qui entraîne une hausse des prix. Dans un deuxième temps, il ne faut pas oublier que bâtir c'est aussi servir la cause de l'emploi". En ce sens, les annonces de Manuel Valls apparaissent, selon lui, "intéressantes".
Penser l’aménagement du territoire
Pour Bernard Devert, cependant, le risque qui se pose au Gouvernement serait de réagir dans l'urgence. "Il faut sécuriser le logement dans le temps. L'urgence dispense les décideurs de réfléchir sur la nécessité d'aménager le territoire", prévient-il. Il souligne l'importance de se concentrer sur les villes moyennes : "La stratégie actuelle est de construire dans les zones considérées comme celles “d'emploi”, mais cela crée de profonds déséquilibres. Dans les villes moyennes, de nombreux logements sont vacants et il faudrait motiver les entreprises à s'installer dans ces cadres, où la qualité de vie est souvent plus importante."
“Attentifs aux personnes fragiles”
Pour Habitat et Humanisme, cette réforme reste à surveiller. Si le texte ne vise pas les populations pauvres, Bernard Devert y voit tout de même un possible intérêt : "[Nous aidons les personnes] en situation de grande fragilité. Si les mesures du Premier ministre permettent aux personnes fragiles de pouvoir accéder à un logement social ou à une propriété, alors on pourra parler d'un progrès." C'est ce que souhaite Habitat et Humanisme, qui attend de voir comment ces mesures se mettront en place.
Enfin, à propos de la loi Alur de Cécile Duflot, que Manuel Valls a remise en cause lors de ses annonces, le père Devert ne semble pas choqué : "Il existe parfois de bonnes idées qui n'obtiennent pas les effets escomptés."
'résoudre l'offre de logement insuffisante'.Cette affirmation est FAUSSE, tous les décideurs le savent, mais par populisme et par intérêt financier ils continuent d'annoner ce mensonge. On le démontrerait aisément avec le suivi du nombre de m2/hab en France.Le ressort de ce sophisme ? Le fait que tout un chacun aspire a améliorer son habitat, et que personne ne veut pas exemple habiter a Vaulx en Velin, et au contraire migrer vers le 69006 ... mais la le prix sert d'ajustement ...
De plus, cette escroquerie de la pénurie de logement est entretenu par les journalistes parisiens, car ils ne peuvent plus avec un salaire moyen loger dans l'intra-muros, mais ce n'est pas la faute a la pénurie de logement dans Paris (a part doubler la hauteur des immeubles y'a plus de levier d'augmentation du nb de m2 dans l'intramuros et la c'est un probleme d'urbanisme plus que de logement).En meme temps çà leur fait du bien aux journalistes d'aller habiter en Banlieue....
Il suffit de regarder le prix des appartements et les prestations offertes et on comprend aisément pourquoi les classes moyennes ne peuvent plus acheter.
Si les niveaux de prix sont élevés c'est en particulier du aux différentes aides fiscales et autres qui font augmenter proportionnellement le prix des biens, ce genre d'aides et c'est montré par un prix nobel ne servent a rien, et finissent dans la poche des vendeurs et non en économie pour les acheteurs.
De plus, avec le rallongement de la durée des prêts, on a artificiellement permis a des gens d'acheter contre leurs propres intérêts, donc encore une part d'augmentation du prix des biens, limité a 15ans la durée des prêts et çà rebaissera ... mais comme un prêt est d'un point de vu comptable une création de PIB, nos incompétents au pouvoir laissent faire, sans quoi nous serions en recession depuis 2005....