Suspecté de détournement de fonds publics, l’ancien député du Rhône Bernard Perrut est jugé ce jeudi 8 février à Paris. © CC Antoine Lamielle

Bernard Perrut (LR) dénonce le stress provoqué par Parcoursup

L’élu Les Républicains de la 9e circonscription du Rhône interpelle le ministère de l’enseignement supérieur, pour demander des chiffres plus détaillés quant aux affectations de Parcoursup dans le Rhône. Il dénonce l’attente des milliers d’étudiants encore sans affectation.

Dans un communiqué, le député de la 9 e circonscription du Rhône dénonce le stress engendré par le fonctionnement de Parcoursup. "Sur les 800 000 étudiants inscrits sur Parcoursup, 60% seulement ont donné leur accord pour une inscription", regrette-t-il. Le député interpelle aussi le ministère de l’Enseignement supérieure pour connaître les chiffres exacts par académies, plus particulièrement pour l’académie du Rhône. "Je sais bien que ce sont des données que l’on n’aura que quand tout sera terminé, mais il serait intéressant d’avoir des chiffres détaillés", précise Bernard Perrut. En effet, comme l’explique France Info, 100 000 bacheliers "bloquent" le système de Parcoursup. En attente de leur premier vœu, ou d’une affectation qui leur plaît davantage, ils préfèrent sécuriser les choix pour lesquels ils ont été acceptés. Le problème ? Ce principe d’attente bloque les autres bacheliers, parfois sans aucune réponse. "Le choix par défaut n’est pas une solution !", dénonce Bernard Perrut.

"Un problème d’orientation"

"Tout le problème vient de l’orientation. Il y a des filières qui sont saturées, et on dit aux jeunes, à quelques semaines de la rentrée, qu’il n’y a pas de places. Il faut revoir le problème en amont", confie Bernard Perrut, pour qui Parcoursup ne fait pas mieux que son prédécesseur APB. "Pas mieux, mais pas pire non plus. Certes c’est un outil qui n’a pas été formidable, mais il est difficile de porter un jugement de valeur global." Pour l’élu de la 9e circonscription, il faut réfléchir : "Si les formations n’existent pas, si elles sont saturées, c’est peut-être que ce n’est pas un emploi d’avenir. "

Inquiet pour les jeunes encore en attente de leurs vœux, l’élu espère obtenir rapidement des données qui permettront de mieux adaptés le système, et davantage permettre aux jeunes de trouver une formation pour laquelle ils obtiendront une réponse positive.

 

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