Horloger biennale artisanat
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Biennale de l'artisanat : 5 stands auxquels on ne pense pas

Ce week-end, la Cité internationale accueille la toute première Biennale européenne de l’artisanat. Le principe ? Les artisans viennent présenter leur activité et leurs produits phares. Petit tour d’horizon des cinq stands auxquels vous n’auriez jamais pensé mais qui y sont bel et bien présents.

Des vitraux pour décorer son appartement

Vitraux biennale de l'artisanat

©A Patalacci

Dans les esprits de la plupart des gens, les vitraux servent à orner les églises. Mais pas seulement ! Le Vitrail Saint-George propose d’en poser chez soi. "Nous proposons d’installer des cloisons en vitrail, en lieu et place de cloisons en pâtre. On peut proposer des choses très classiques, avec un certain savoir-faire, comme des choses plus contemporaines qui vont avec un mobiliser design", explique l’exposant. Évidemment, il faut pouvoir y mettre le prix. "Nos projets peuvent aller de 1 000 à 500 000 euros. Le projet qui a coûté 500 000 euros occupe quand même 202 m2. Ça dépend de ce qu’on fait : la taille, le style et le temps passé dessus", précise-t-il. "En France, quand on parle de vitrail, on pense église. Mais non, c’est une technique au service de l’art pour faire vivre la lumière", achève-t-il.

Se coiffer d’un chapeau nomade

Chapeau, biennale artisanat, novembre 2014

©A Patalacci

Vous achetez un chapeau, mais vous pouvez en changer tous les jours. Un drôle de concept auquel il fallait penser et qui a traversé l’esprit d’Émilie Boutin. "Ce sont des chapeaux en feutre de laine qui s’adapte à différentes têtes. On peut tirer sur les bords ou le serrer. Par ailleurs, on peut le rétrécir au maximum et l’accrocher sur un accessoire comme un serre-tête, un peigne ou une barrette. Ainsi, on le porte sur le côté et ça devient un tout autre chapeau", explique-t-elle, en précisant que son modèle a gagné le 1er prix du concours international du chapeau. En somme, au lieu de s’embêter à se coiffer tous les matins, il ne restera plus qu’à déborder d’imagination pour porter son chapeau.

Réparer sa pendule

Horloger biennale artisanat, novembre 2014

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La pendule dont vous avez hérité de votre arrière-grand-mère est en mauvais état ? Pas de soucis, l’atelier d’horlogerie de la Croix-Rousse est là. "Les gens nous amènent surtout des horloges et des pendules antérieures à 1900. On les restaure, on les nettoie et on les remet en marche", explique Héli, l’apprenti de l’horloger François Simon-Fustier. "Il y a pas mal de gens pour qui ces objets ont une valeur sentimentale assez forte. Ils en héritent ou ils les retrouvent dans le grenier et ils veulent les faire fonctionner", précise-t-il. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la clientèle se renouvèle très régulièrement. Les Lyonnais seraient-ils pendule-addicts ?

Encadrer tout et n’importe quoi

Encadreur biennale artisanat, novembre 2014

"Confiez-nous vos sujets à encadrer", propose le flyer de l’Encadreur du Parc. "Être encadreur c’est la mise en valeur de l’œuvre, le respect de l’intégrité de l’œuvre et la conservation dans le temps", précise l’exposante. Là où la plupart des gens se fourvoient, c’est qu’un encadreur n’encadre pas que des tableaux. "Il n’y a pas longtemps, une jeune mariée est venue nous demander d’encadrer un morceaux de son voile. Il y avait une histoire, dans la famille, où un morceau du voile est coupé puis encadré. Et ça se fait sur plusieurs générations", raconte-t-elle. De la céramique, des tissus anciens, une lithographie, une gravure ou une estampe… tout s’encadre. "Récemment, on a eu le premier vêtement d’une naissance, un Picasso… il n’y a pas de limite", achève-t-elle. Le cadre en lui-même peut aussi être intéressant. "Ici, on a du bois de chêne de Bourgogne", dit-elle en montrant un cadre qui entoure une peinture de Sophie la Girafe. Puis elle enchaîne avec le tableau d’à-côté : "Et là-bas, on a une baguette en feuille d’or blanc. C’est pas comme chez Ikéa !", ponctue-t-elle en souriant.

Tapisser son canapé (et pas que !)

Tapissier biennale artisanat, novembre 2014

Emmanuelle Marquet est tapissier. Loin de ne toucher qu’aux tapis, elle recouvre toutes les surfaces de tissus. "Aujourd’hui, je présente ma création phare : mon canapé. J’ai trouvé, chez un éditeur, un tissu pour lequel j’ai eu un coup de cœur. Tout de suite, je me suis dit qu’il allait réveiller mon canapé, qui est un peu vieillot. J’ai restauré le dossier et refait l’assise puis j’ai décoré avec le tissu. C’est ça mon métier, en fait", explique-t-elle. Mais Emmanuelle a la folie du tissu, elle peut en mettre sur tout et de partout. "Ce tissu peut aussi être mis sur des coussins ou des rideaux", continue-t-elle. "Les gens jettent trop", déplore Emmanuelle. "Mon métier, c’est d’être dans la réparation, de redonner un souffle à des objets un peu passés de mode", achève-t-elle.

Évidemment, ce tour d’horizon n’est pas exhaustif et des dizaines d’autres exposants peuvent encore surprendre le public grâce à leurs créations.

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