Une opération escargot a eu lieu ce samedi après-midi sur la Rocade Est près de Lyon. Deux cortèges, l'un partant de Corbas et l'autre de Chasse-sur-Rhône se sont rejoints à Communay pour dénoncer le déclassement des autoroutes A6/A7 au niveau de Lyon.
Le déclassement de l'A6 et de l'A7 ne fait pas que des heureux. Après la pétition lancée par l'association Grand Est Métropole en septembre dernier pour dénoncer "le manque de concertation", le collectif Fracture passe lui à l'action. Pancartes, vélos, et gilets fluo par centaines ont recouvert le bitume de l'A46 Sud ce samedi. Représentant dix associations comprenant 29 communes du sud de Lyon, Fracture entend pointer du doigt "les décisions de Gérard Collomb qui souhaite briller au détriment des riverains avoisinant l'A46 Sud", proteste Fabienne Marguiller, porte-parole du collectif.
"Le déclassement des autoroutes va entraîner un transfert du trafic sur les communes collées à l'A46 Sud". Pour pallier ce problème, des études sont en train d'être dirigées pour élargir l'A46 Sud à 2x3 voies. Mais ce seront "16000 véhicules de supplémentaires sur cet axe", impliquant toutes les questions sonores et de pollution.
"C'est un déni de démocratie"
La diminution de la pollution est pourtant au coeur du déclassement autoroutier avec le plan oxygène. "Mais il concerne uniquement Lyon et les communes avoisinantes sur un rayon de 16 km. Or, toute l'agglomération doit être prise en compte." Et c'est sur ce point que le collectif Fracture s'insurge le plus. "Contrairement à ce qui a été dit, aucun élu de nos communes n'a été associé à la réflexion. C'est un déni de démocratie" dénonce Fabienne Marguiller.
Cette manifestation a pour but de peser dans la balance au moment où Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des Transports doit prendre un décret d'application concernant ce déclassement. "Ce que l'on veut, c'est se mettre autour de la table pour avoir une réflexion globale." Surtout que pour le collectif, ce déclassement "purement politique" ne va pas régler le problème du trafic à Lyon où des milliers d'individus viennent travailler tous les jours. "Les ronds-points, feux rouges et restrictions de vitesse du futur boulevard urbain provoqueront des queues interminables. Les voitures vont stagner, ce qui va amener de la pollution voire des accidents".
Cette décision unilatérale de G. Collomb, (qui cumule les mandats dans tout un tas de structures inconnues du grand public), n'est pas 'politique' mais économique : 'faire des supers plus-values immobilières avec la fin de la construction du quartier confluence'.Et comme toujours dans un monde monétaire arrivé à saturation : pour donner à l'un, il faut prendre à l'autre. Pour changer la donne, soyez post-monétaire. Sinon, continuez de râler dans le vide.
La voiture c'est genial sauf pour ceux qui en subissent les nuisances! Tout l'interet est d'etre enfermé à l'interieur afin de ne pas en subir les nuisances. Qd aux feux et ronds points ils sont simplement là pour eviter encore plus de mort sur la route Le problème principal est je pense un aménagement du territoire sans aucun sens, concentrant les emplois sur lyon et laissant mourir les petites villes de campagnes, tous ces gens qui font les trajets pendulaires ne reste pas bloqué dans les bouchons des heures pour le plaisir.S'ils perdent leur temps, leur argent et degradent la santé de tous c'est avant tout du à l'incompétence de nos élus a mettre en place une politique d'amenagement du territoir, nous en sommes tous victime actif ou passif.