Michèle Vianès, présidente de l’ONG Regards de femmes, basée à Lyon

Bloqueurs de puberté : "On empêche le développement normal de l'enfant" (vidéo)

Michèle Vianès est l'invitée de 6 minutes chrono. La présidente de l'ONG Regards de Femmes, basée à Lyon, explique son "nouveau combat" contre les bloqueurs de puberté et les thérapies de conversion.

Adoptée en première lecture et à l'unanimité par  l'Assemblée nationale le 6 octobre, et à 305 voix pour et 28 contre au Sénat deux mois plus tard, la loi de la députée LREM de l'Allier (Auvergne-Rhône-Alpes) Laurence Vanceunebrock visant à interdire les thérapies de conversion a trouvé une issue favorable le 14 décembre dernier.

La commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs a en effet trouvé un terrain d’entente sur le texte interdisant les thérapies de conversion. Le texte punit de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende "les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraie ou supposée, d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale".


"Les jeunes filles tombent sous le coup d'officines, de groupes idéologiques."


"Frilosité et omerta"

Dans l'émission "6 minutes chrono" (enregistrée avant l'accord entre sénateurs et députés),  Michèle Vianès, fondatrice et présidente de l'ONG Regards de Femmes, basée à Lyon, revient sur les bloqueurs de puberté, ces inhibiteurs d'hormones qui ont pour but de retarder ou stopper la puberté chez les adolescents. "C'est un combat fondamental parce que c'est d'une violence extrême. On empêche le développement normal de l'enfant. On est dans la frilosité et l'omerta. Les thérapies de conversion doivent être interdites. C'est inacceptable." 

La loi interdisant les thérapies de conversion est donc définitivement adoptée en France.

Michèle Vianès explique que "les jeunes filles tombent sous le coup d'officines, de groupes idéologiques, de chirurgiens, de médecins qui leur donnent, dès leur plus jeune enfance, des traitements hormonaux." Selon elle, de telles cliniques existent dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et à Lyon. 

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