Ce jeudi 10 octobre, le groupe Bolloré lance son service d’auto-partage à Lyon et Villeurbanne. Après l’éphémère Car2Go et ses Smart essence, place aux Bluecars électriques roulant à l’énergie “verte”. Rentable ? C’est ce que Lyon Capitale a cherché à savoir en comparant les Bluely à ses concurrents. Un test à retrouver dans le mensuel de septembre.
Alors que Paris s’est accaparé les Vélo’V, aussitôt rebaptisés Vélib’, voici que Lyon récupère le service d’auto-partage parisien en le renommant Bluely. Forcément, puisque “Autolib” était déjà pris par un autre service d’auto-partage à Lyon, et personne n’avait envie que le fiasco Car2Go se reproduise. Ce service avait fui la ville, officiellement suite à une condamnation pour concurrence déloyale dans une affaire l’opposant à la marque de location de voitures CarGo (officieusement, les utilisateurs n’étaient pas au rendez-vous et les batteries des Smart se déchargeaient sur place faute de circuler régulièrement).
Du côté du Grand Lyon, on assure que le projet ne coûtera pas un centime à la communauté d’agglo et qu’il sera même rentable. Et du côté de l’utilisateur ?
Tarifs, performances (confort, motorisation, tenue de route…), Lyon Capitale a passé les Bluely au filtre de tous ses critères habituels de test Auto, mais nous avons aussi et surtout comparé le coût du service à 4 autres modes de déplacement en voiture proposés aux Grand-Lyonnais : Sunmoov’, Autolib’ Lyon, Drivy et bien sûr son propre véhicule. L’idée étant de trouver le plus rentable, en fonction de la fréquence d’utilisation et de la distance.
Verdict : Autolib’ perd quasiment dans tous les cas (et ce n’est pas la “lisibilité” de ses tarifs qui le sauvera...) et Bluely gagne dans la catégorie “besoin occasionnel d’une voiture dans Lyon-Villeurbanne”.
Détail des résultats à découvrir dans Lyon Capitale n° 726 (sept 2013), en vente en kiosques et dans notre boutique en ligne.