Alors que se tient à Bruxelles le 22 mai prochain le Conseil européen qui a notamment pour ordre du jour les questions d'énergie, les usines Bosch de Vénissieux et d'Arnstadt (Allemagne) espèrent que "ses conclusions se feront l'écho" de leur lutte.
"Une formidable opportunité" pour faire parler d'eux. C'est ainsi que MM. Soubitez, Loeckle et Poplawski, siégeant tous trois dans des comités d'entreprise (CE) Bosch, s'adressent dans une lettre ouverte à François Hollande et Angela Merkel avant la prochaine réunion européenne. Le site Bosch de Vénissieux, qui emploie 200 personnes dans l'énergie photovoltaïque, fermera en 2014 si aucun repreneur ne se manifeste d'ici là (lire ici). La cause : le groupe allemand se désengage de sa filière Solar Energy. "Un secteur pourtant stratégique pour lui", selon les secrétaires des CE de Bosch. Ces derniers n'oublient donc pas de rappeler au président français et à la chancelière allemande une déclaration commune prononcée en janvier dernier : "Les gouvernements français et allemand ont fait d'un partenariat industriel sur les énergies renouvelables un élément clé de coopération bilatérale." Et d'en conclure : "Le sauvetage de la filière Solar Energy de Bosch serait l'exemple parfait pour rendre concrète cette coopération."
