Quelles belles images vous nous offrez : deux cadres séquestrés dans l’usine d’Amiens Nord, assis sur des chaises, filmés, entourés de leurs gardiens qui agitent l’urinoir dans lequel les deux cadres humiliés pourraient satisfaire leurs besoins, en public donc.
Pour Pierre Laurent, secrétaire national du PC, il ne s’agit que de l’expression d’une “colère légitime”. Pour Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, séquestrer des cadres, “ce n’est pas un drame”. Sauf qu’il s’agit bel et bien d’un crime, celui de séquestration, puni de 5 à 20 ans de réclusion selon l’article 224-1 du Code pénal.
Ce qui est plus étonnant, c’est le silence assourdissant, personne ne proteste, le silence est général, tant au Gouvernement – le ministre de l’Intérieur et sa collègue de la Justice, en particulier, n’ont rien à dire – que dans l’opposition ou les médias ; aucune protestation sérieuse, aucune condamnation vigoureuse, comme si ce qui se déroule à Amiens Nord faisait partie d’une sorte de routine, acceptable en somme.
Seul le patron américain de Titan, qui avait envisagé de reprendre une partie du site, a réagi en qualifiant les preneurs d’otages de “mabouls” et de “pirates”. Parions qu’il ne viendra pas, ni aucun autre industriel, devant cette stratégie si fine et si délicate de séduction ouvrière.
On peut aussi se poser la question : quelle est la prochaine marche, la prochaine étape de la “colère légitime”, démolir l’usine, la préfecture ou pis encore ?
Merci donc à la CGT d’Amiens Nord pour ces belles images de la France d’aujourd’hui, concomitantes avec celles de Dieudonné. Si on y réfléchit bien, elles ne sont pas très éloignées les unes des autres.
L'obsession de vos scribouillards de salir la CGT vous mène aux amalgames les plus nauséabonds. Le parallèle entre les positions de Dieudonné et les modes d'action de la CGT relève de l'insulte à l'Histoire. Les salariés de Goodyear qui résistent avant de tout perdre (les cadres ayant été 'libérés' avec leurs primes) sont les dignes descendants de la CGT, la même qui était interdite, résistait sous l'occupation et rédigeait le programme du CNR. Honte à tous ceux qui bafouent la mémoire.
LA CGT DU LIVRE (02/11/2007 ) Le fumeux 'droit de grève' d'une caste de privilégiés est un vrai scandale. La grève 'd'un jour' qui visait le 18 octobre 2007 a dans les faits commencée le 17 et, une semaine plus tard, les banlieusards de nombreuses villes (dont Paris) devaient toujours endurer des embarras considérables afin d'aller travailler ou étudier, tout cela pour payer ces extravagants avantages. On nous dit que le Parti communiste est mort. Electoralement, il ne représente plus grand
les finances occultes du PCF Les archives saisies au sièges du comité central du PCUS à Moscou, après le régime communiste, on revélé que le PCF et d'autre 'partis frère' bénéficiait d'une aide annuelle du Fonds de soutien aux organisation de travailleurs de la gauche créé par Staline en 1940.
Délits financiers : cet amendement qui blanchit les syndicats Un amendement passé relativement inaperçu, déposé par la sénatrice socialiste Virginie Klès, crée en effet des remous à droite comme à gauche. Au cœur du dossier ? La proposition de loi visant à amnistier les syndicats, approuvée par le Sénat fin février. Dans sa première mouture, le texte ciblait les “infractions passibles de moins de dix ans d’emprisonnement”, commises avant le 6 mai 2012 et dans certaines circonstances. En gros, l
un comble ! SOUVENIR DES SENATEURS COMMUNISTES Le 27 février 2013 dernier, le Sénat votait une proposition de loi dite « d’amnistie sociale », déposée par les communistes, qui consistait à blanchir les délits commis par les syndicalistes !
Mais quel est ce journaliste qui signe un tel article ? Chacun voit midi à sa porte. Lui, il voit-il, sans aucun doute, ses émoluments, ses réductions d'impôts, son statut bien protégé. Il ne comprend sans doute pas que la pire des violence est bien le fait de ceux qui, derrière un bureau, biffe d'un trait de plume, ceux qui n'accéderont plus à l'emploi. Qui sont les voyous ? qui sont les délinquants ? Honte à ce journaliste venu de la planète Mars, sans doute...
Les salariés peuvent regretter que Goodyear ne soit pas plus généreuse quant à leurs conditions de licenciement mais il est difficile de cautionner cet acte contre-productif. La violence, en plus d'être condamnable, ne facilite pas les négociations, et donne une image déplorable des travailleurs français aux yeux des entreprises susceptibles d'investir chez nous et de créer des emplois. On peut certainement protester plus intelligemment, humainement et efficacement.
les journalistes ont récupérés avec la gauche les 30% d'abattement sur leur revenu imposable.
NORMAL ,? Pour Pierre Laurent, secrétaire national du PC, il ne s’agit que de l’expression d’une “colère légitime”. Pour Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, séquestrer des cadres, “ce n’est pas un drame”. Sauf qu’il s’agit bel et bien d’un crime, celui de séquestration, puni de 5 à 20 ans de réclusion selon l’article 224-1 du Code pénal.
la CGT fait-elle de l’idéologie ou du syndicalisme? L’affaire de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord est un cas d’école. Il y a dix-huit mois, la CGT a refusé une offre de reprise sans licenciement sec, avec 530 emplois sauvegardés et de généreuses indemnités. Résultat : aujourd’hui, tout le monde est licencié avec des indemnités au rabais. Belle opération, merci la CGT!
CGT : la terre brûlée A lire
Cette nouvelle affaire vient ternir un peu plus l’image désastreuse des relations sociales en France. D’après le classement annuel du World Economic Forum, la France se classe au… 135e rang sur 148 en matière de 'qualité dans les relations du travail'. Nous sommes derrière le Mozambique et Myanmar ! Et, avec cette nouvelle affaire, nous ne risquons pas de gagner des points. Mardi, la France était à la une du Financial Times avec ce titre : 'France : des syndicalistes prennent des cadres en otagC