Brigitte Bardot réclame la garde des éléphants de la Tête-d'Or

Dans une lettre ouverte adressée au préfet, Brigitte Bardot, figure de proue de la cause animale, demande à ce que les deux éléphantes menacées d’euthanasie soient confiées à la fondation qu’elle préside. Elle donne au passage un coup de griffe aux cirques et en particulier à Pinder, propriétaire des deux pachydermes.

B.B vole au secours de Baby... et Népal. L’actrice Brigitte Bardot souhaite que les deux éléphantes sous le coup d’un arrêté ordonnant leur abattage, soient confiées à la fondation qu’elle préside et qui porte son nom. "Que ces animaux soient condamnés à mort sans autre forme de procès, cela est indigne et profondément révoltant, ce serait INHUMAIN", écrit la star de Et dieu créa la femme, dans une lettre ouverte adressée au préfet du Rhône Jean-François Carenco le 24 décembre dernier. "Je vous demande, monsieur le préfet, de prendre un nouvel arrêté, non plus d’abattage des éléphantes Baby et Népal mais de saisie, afin que ces animaux soient confiés à ma fondation qui pourra leur assurer une fin de vie digne, dans un parc de quarantaine où elles pourront être soignées sans risque de contamination avec d’autres animaux ou du public."

Edelstein, "un esclavagiste" selon Bardot

Et même si, comme le directeur du cirque Pinder, Brigitte Bardot réclame la suspension de l’arrêté condamnant Baby et Népal, la figure de proue de la cause animale exprime dans sa lettre le peu de sympathie qu’elle éprouve à son encontre. "Je comprends parfaitement que vous n’acceptiez plus l’irresponsabilité du directeur du cirque Pinder qui n’a jamais rien fait pour faire soigner 'ses' animaux", assène-t-elle tout en ajoutant que "la règle d’or dans les cirques est : marche ou crève". "Il est pour moi inenvisageable de travailler avec le directeur du cirque Pinder qui est un esclavagiste, la situation doit être clarifiée par vos soins, les animaux ne doivent plus être au cœur de cette guerre scandaleuse mais doivent être soignés, elle est là l’urgence", juge le sexe-symbole des années 1960 .Le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, n'a pas encore réagi.

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