La métropole de Lyon et la préfecture du Rhône vont lancer une expérimentation de Caisse d'alimentation locale, samedi 21 septembre. Voici comment fonctionne ce dispositif, déjà testé en Gironde depuis le mois d'avril.
Cotiser pour mieux manger, c'est l'objectif de cette Caisse de l'alimentation, qui va être expérimentée à partir de samedi 21 septembre à Lyon. Le coup d'envoi du projet porté par l'association Territoires à vivres sera donné lors d'un évènement sur la place Belleville, de 14h à 20h.
Une trentaine d'habitants du 8e arrondissement participent à la première phase de test. Chaque mois, ils cotiseront à la caisse selon leurs moyens. Le minimum symbolique est fixé à un euro par mois et par personne. En retour, ils recevront un crédit numérique d'une valeur de 150€ à dépenser pour bénéficier de produits alimentaires de qualité dans des lieux partenaires. Ce montant peut augmenter selon la composition du foyer.
Un fond de caisse prévisionnel de 376.000 euros, dont un tiers provient des cotisations, a été débloqué. La Métropole de Lyon finance 46% du budget total et la Direction départementale de l'emploi, du travail et des solidarités y participe à hauteur de 27%.
Pour un système alimentaire plus juste et plus vertueux
En plus d'apporter une réponse financière aux inégalités d'accès à l'alimentation, ce projet vise à "faire émerger de nouveaux systèmes alimentaires, plus durables, plus justes et plus sains", avance Bruno Bernard, le président de la Métropole de Lyon.
Une liste de quatorze commerces et producteurs conventionnés a donc été définie dans ce sens : deux épiceries sociales et solidaires, deux AMAP, la Maison engagée et solidaire de l'alimentation ainsi que quatre producteurs bio et trois lieux de vente (Biocoop, la Mie cyclette et la Microferme des Etats).
L'expérimentation sera étendue à 70 foyers supplémentaires, en novembre. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 30 septembre. Renseignements par mail à l'adresse : caissealimentaire@tav-lyon.fr
Ça aurait plus de sens si les bénéficiaires devaient donner des heures en retour. Sinon assistanat, infantilisation