Camille Léonce, étudiante à l'Université Claude Bernard Lyon 1 au Centre de recherche en cancérologie de Lyon (Centre Léon Bérard) est candidate au concours "Ma thèse en 180 secondes". Elle présente son parcours et explique ses recherches sur les mécanismes moléculaires conduisant à la persistance des cellules cancéreuses sous thérapies ciblées.
Cette semaine, Lyon Capitale vous présente les 14 candidats lyonnais au concours international "Ma thèse en 180 secondes".
La candidate
Camille Léonce
Son établissement
Université Claude Bernard Lyon 1, Centre de recherche en cancérologie de Lyon, Centre Léon Bérard.
Thématique de son sujet de thèse
Cancérologie, biologie, pharmacologie
Intitulé de son sujet de thèse
Caractérisation des mécanismes moléculaires de la tolérance aux inhibiteurs de tyrosine kinase chez les patients présentant un adénocarcinome pulmonaire.
Son parcours en 5 dates
2004 : Entrée au Collège - Lycée des Maisons d’Éducation de la Légion d’Honneur (Saint Germain en Laye- Saint Denis, France)
2009 : Baccalauréat Scientifique et découverte de la Chimie Organique
2011 : Réussite du concours de PACES – choix de filière : Pharmacie
2013 : Stage d’initiation à la Recherche aux États-Unis, National Cancer Institute/Nationale Institute of Heath (Bethesda, Maryland, USA).
2017 : Soutenance de sa thèse de pharmacie, validation de son double cursus de recherche en cancérologie (Master 2 Recherche Cancer Lyon) et début de sa thèse de recherche
L’objet de sa thèse en 3 lignes
Comprendre et identifier les mécanismes moléculaires conduisant à la persistance des cellules cancéreuses sous thérapies ciblées et responsable de la rechute des patients. Le but est d’appréhender la dynamique de ces cellules particulières au cours du temps, et d’identifier des vulnérabilités thérapeutiques qui pourraient retarder ou prévenir la résistance aux traitements.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Comme beaucoup de gens, j’ai connu des personnes qui ont eu des cancers. La question de la résistance aux traitements dans les cancers fait partie des challenges les plus importants auquel les professionnels de santé sont confrontés. En tant que pharmacienne, j’ai donc choisi de m’orienter vers la recherche en cancérologie pour mieux comprendre comment les cellules cancéreuses peuvent s’adapter au traitement pour lui échapper.
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
La première raison est que j’aime l’exercice de vulgarisation et de médiation scientifique. Cela permet de prendre du recul sur ses propres connaissances. La deuxième est que je suis financée, pour ma thèse, par l’association de la « Ligue Nationale contre le Cancer ». Ce sont les dons des Français qui permettent de financer en partie la recherche sur le cancer. C’est une façon d’être transparente auprès de ces donateurs.