Lundi 19 juin au matin, la Métropole de Lyon a porté plainte contre le collectif "Les survivants", pour avoir collé des messages anti-avortement sur 1 500 Vélo'v.
Après les Vélib de Paris, les Vélo'v de Lyon ont été la cible d'une campagne anti-avortement d'un groupe prénommé "Les Survivants". Dans la nuit de dimanche à lundi 19 juin, les membres du groupuscule ont collé sur le garde-boue de 1 500 vélos des stickers portant la mention "Et si vous l'aviez laissé vivre ?". Soit plus d'un cinquième des Vélo'v, au nombre de 5 000 dans l'agglomération. La Métropole de Lyon avec JCDecaux, le gérant de la flotte de Vélo'v, a porté plainte contre les auteurs.
40 personnels mobilisés
Un acte de malveillance qui a nécessité la mobilisation de 40 collaborateurs de la collectivité pour rétablir la situation. Certains vélos ont notamment été bloqués en station "pour faciliter l’opération de retrait de ces autocollants", précise la Métropole dans un communiqué.
Ce lundi matin, son président, Bruno Bernard, avait réagi sur Twitter en rappelant que "l'avortement est un droit, la liberté des femmes à disposer de leurs corps aussi, nous ne renoncerons jamais à les défendre", qualifiant cette "campagne anti-IVG" d'"absolument abjecte".
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Si 1500 petits autocollants sont qualifiés d'abjects, quel adjectif proposez-vous pour l'invasion des tags et de destructions d'extrême gauche qui défigurent l'intégralité de notre belle ville ?