550 chercheurs travaillent en cancérologie au centre Léon Bérard ©Tim Douet

Cancer du sein : vers une meilleure prise en charge grâce à cette étude lyonnaise

Les chercheurs du Centre de recherche en cancérologie de Lyon ont découvert un biomarqueur permettant de mieux orienter les traitements.

Une équipe du Centre de recherche en cancérologie de Lyon, regroupant le CRCL, l’Inserm, le CNRS, le Centre Léon Bérard et l’Université Claude Bernard Lyon 1, vient d’identifier une protéine permettant de prédire la réponse au tamoxifène (hormonothérapie), des patientes atteintes du cancer du sein.

Ce médicament constitue la base du traitement de cancer. Cependant, 30 % des patientes rechutent et décèdent à cause du développement de métastases. Les raisons de ces rechutes restent difficiles à expliquer. 

C’est la première fois qu’un biomarqueur permettant de prédire la réponse des patientes au tamoxifène est identifié. Cela permettra, à terme, de valider, de manière très précoce, la réponse thérapeutique des patientes vis-à-vis du tamoxifène. Ainsi, d’adapter la prise en charge si cela s’avère nécessaire.

Chez les femmes non ménopausées, la forte expression de la protéine PRMT5, dans le noyau des cellules cancéreuses, est à surveiller. C’est grâce à la collaboration des équipes du Dr Le Romancer, directrice de recherche Inserm et le Dr Trédan, oncologue médical spécialiste du cancer du sein au Centre Léon Bérard que cette avancée a été rendue possible.

L'étude est publiée dans la revue EMBO Molecular Medicine.

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