À partir de ce mercredi 13 juillet, la qualité de l’air va se dégrader "fortement" à Lyon sous l’effet des fortes chaleurs qui s’abattent sur le département du Rhône.
Il est encore difficile de savoir quelle sera l’intensité de l’épisode de canicule qui commence à se dessiner sur le Rhône et il est encore plus compliqué d’estimer sa durée, les prévisions des météorologues variant parfois beaucoup. En revanche tous s’accordent pour dire que le plus gros des fortes chaleurs devrait être atteint en début de semaine prochaine.
Lire aussi : Risque d'incendie, personnes âgées... comment Lyon se prépare à la canicule
Avant les près de 40 degrés annoncés par Météo France pour lundi ou mardi, Lyon devrait connaitre des températures avoisinant les 35°c dès ce mercredi. En plus de la chaleur étouffante, les Lyonnais devront faire face à une forte dégradation de la qualité de l’air selon l'agence environnementale Atmo Auvergne-Rhône-Alpes qui scrute tous les jours la qualité de l'air dans la région.
Pollution à l'ozone
L’air devrait être saturé en ozone, un polluant secondaire qui se apparait lorsque d’autres polluants comme l’oxyde d’azote ou les composés organiques volatils réagissent sous l’influence des rayonnements du soleil et de la chaleur pour le former. "Les secteurs qui émettent dans les plus grandes proportions les polluants précurseurs de l’ozone sont : les transports routiers, l’industrie et l’agriculture", fait savoir l'observatoire spécialisé.
Le mercure montant, la qualité de l’air devrait continuer à se dégrader dans les prochains jours à Lyon. La journée de jeudi sera ainsi particulièrement mauvaise, "cette journée devrait connaître les plus hautes concentrations d'ozone en raison d'une diminution du vent. La qualité de l'air sera mauvaise sur la majorité de la région", précise l’Atmo.
Lire aussi : Canicule à Lyon : des experts de Météo-France décryptent la vague de chaleur à venir
L’ozone étant "nocif pour notre santé, il peut provoquer des toux, des altérations pulmonaires et des irritations oculaires", il convient donc d’adapter ses pratiques lors de ces piques de pollution, notamment pour les personnes les plus fragiles.
Comment se protéger ?
Par voie de communiqué, Atmo a publié une série de conseils à appliquer les prochains jours pour se protéger et réduire les risques. Des conseils "particulièrement valables pour les personnes sensibles telles que les enfants, les personnes âgées, les femmes enceinte et les personnes atteintes de maladies cardiaques ou respiratoires", précise Atmo.
À noter que l'agence environnementale recommande à tous les sportifs de "privilégier les heures fraîches tôt le matin pour les pratiques en extérieur".
Les bons réflexes
Au même titre que le fait de se protéger, l'observatoire Atmo a également expliqué comment agir pour lutter contre cette qualité de l'air particulièrement mauvaise. "Pour ne pas aggraver la situation et contribuer à l’amélioration de notre qualité de l’air, les bons gestes s’appliquent également dans nos habitudes de la vie quotidienne. Particuliers, professionnels, collectivités... nous avons tous un rôle important à jouer pour réduire la pollution", alerte l'agence publique agréée par le ministère de l'Écologie.
Lire aussi :
- Qualité de l'air à Lyon : comment est évaluée la pollution ? Décryptage de Lyon Cap'
- À Lyon, l'air du métro est trois fois plus pollué qu'à l'extérieur : comment le Sytral rectifie le tir ?
POUR ALLER PLUS LOIN
Marine Latham, la directrice générale d'Atmo-Auvergne-Rhône-Alpes, était l'invitée de la quotidienne de Lyon Capitale, 6 minutes chrono, mercredi 2 février. Elle explique le rôle essentiel joué par Atmo dans la surveillance de la qualité de l'air à Lyon et dans la région.