Ce samedi 2 mai après-midi, le centre-ville de Lyon a été le théâtre de deux manifestations militantes. Un rassemblement contre l’adoption de la loi de surveillance a croisé la Marche mondiale du cannabis.
La première manifestation, un rassemblement d’opposition à la loi de surveillance qui va être votée à l’Assemblée nationale mardi, a réuni aux Terreaux 500 personnes selon les organisateurs, 150 selon la police. Parmi les participants, des membres du collectif Lyon Sans-surveillance. Sur leur site internet, ils s’opposent à un projet de loi qui, notamment, « contient deux articles qui permettent une interception de l'ensemble des données de tous les citoyens français en temps réel sur Internet, dans le but de faire tourner dessus des outils de détection de comportements « suspects » ».
Un peu plus loin, depuis la place Carnot, la Marche mondiale pour le cannabis s’élançait pour son édition lyonnaise. Cette seconde manifestation a réuni une soixantaine de militants selon les organisateurs, 50 selon la police. L’objectif de ce rendez-vous annuel : réclamer un assouplissement de la législation sur ce produit et provoquer un débat sur ses enjeux sociaux, économiques et pharmaceutiques.
Aux environs de 16h30, les deux manifestations se sont croisées devant la mairie, où la Marche du cannabis a terminé son parcours. Une rencontre de centres d’intérêts a priori bien différents mais au final, les mêmes revendications : que l’État laisse au citoyen plus de libertés, pour la fumette comme pour internet.
Légaliser ou non ne résoudra rien. Regardez l’alcool, les psychotropes, ce ne sont pas des réussites. L'interdiction de drogue non plus : il s'en consomme. Et pourquoi certaines personnes se tournent-elles vers la drogue, et d'autres non ? Un humaniste a proposé l’explication suivante : c'est l'incompréhension de ce qui se passe, notamment à travers les mots utilisés ( que ce soit dans les textes lus ou dans les communications émises par une personne). Ceci frappe bien sûr les écoliers dans leurs études, lorsqu’ils ne connaissent pas le sens des mots utilisés, et donc ne comprennent pas la société. Ils n'arrivent pas à en faire partie, et alors ils se tourneraient vers les drogues. La solution est de clarifier les mots dans un bon dictionnaire.
Je ne suis pas favorable aux drogues, sans être trop répressif : une confiscation des stocks et du matériel de production seraient suffisantes. Voici pourquoi : drogues (psychotropes et alcool aussi) déforment les perceptions quand on vient d'en prendre, et provoquent un danger pour la personne et son entourage ( travail, conduite de voiture, etc). Mais pourquoi en consommer en premier abord ? Pourquoi s'affaiblir plus ou moins durablement ? Parce que des gens préfèrent être effet que cause : il ne savent plus comment être cause sur certains points dans leur environnement ( ce peut être la communication avec une personne ; travail, relationnel, avenir qui leur échappe, découragement, pas de solution analytique, et échec scolaire, échec, échec perpétuels malgré de gros efforts.
Je ne peux qu'être en désaccord avec vous jpbc. Légaliser, sous le contrôle de l'Etat, permettrait à la fois de contrôler la vente (en volume, qualité du produit et quantité de THC), mais également de réduire de nombreux frais de surveillance / justice / interpellations. En même temps d'ouvrir un débat sur l'utilisation dans un cadre médical. Je vous propose d'aller lire plus avant cet article >> http://www.newsweed.fr/benefices-legalisation-cannabis-france/Se masquer les yeux n'a jamais fait avancer les choses.
Jpbc croit savoir que 'légaliser ou non ne résoudra rien : regardez l'alcool, les psychotropes, ce ne sont pas des réussites'. Selon quels critères précisément ? Dans les années vingt aux États-Unis, les puritains ont voulu 'résoudre' le problème de l'alcool en le prohibant. Résultat : guerre des gangs et ravages dans le domaine de la santé avec de l'alcool frelaté. Sans que la consommation diminue, bien entendu. C'est en constatant lucidement l'échec de la prohibition qu'une partie de ses partisans a courageusement reconnu qu'ils se fourvoyaient et ont milité pour son abolition. Aujourd'hui, le constat de l'échec total de la prohibition du cannabis et ses effets contre-productifs incite de plus en plus de citoyens à militer pour une réforme de la loi et pour une légalisation cohérente.