Un économiste des drogues et un ancien directeur de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies ont mis sur pied un outil pour contrôler le marché légal du cannabis en France.
L'opération a débuté à 6h00, lundi 13 février 2017, dans le quartier de La Saulaie à Oullins et simultanément dans d'autres quartiers de Lyon et de Givors. Trois cent policiers et gendarmes ont procédé à une opération anti-stup d'envergure. Au total, une quinzaine d'interpellations et 11 kilos de cannabis saisis. Deux semaines plus tôt, la PJ de Grenoble et la BRI de Lyon interceptaient un go-fast sur l'A9, à hauteur de Nîmes, à la suite de plusieurs mois d’enquête menée sur une filière internationale de stupéfiants présumé alimenter le marché grenoblois. À bord, cent kilos d'herbe. Quatre jours avant, les douaniers de Lyon stoppaient, aux péages de Vienne-Reventin et Chanas, sur l'autoroute A7, un convoi bourré de 220 kilos de cannabis. Valeur estimée : 1,3 million d'euros à la revente.
Quelques mois en arrière, en plein coeur le quartier du Tonkin, à Villeurbanne, à hauteur de l'arrêt de tramway Jacques Brel, connu pour être une zone de deal, les policiers tombaient sur 300 grammes de résine et 24 barrettes de cannabis, dont 125 grammes sur un jeune majeur. À la même époque, à La Duchère, à proximité de la barre d'immeubles « Chicago » - surnommée ainsi par ses habitants pour être l'un des points chauds du Plateau -, les enquêteurs du groupe d'enquête antidrogue Ouest (Gead) démantelaient un trafic de quartier et mettaient la main sur 9,5 kilos de cannabis, plus de 20 000 euros et un pistolet automatique.Il vous reste 87 % de l'article à lire.
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