La métropole augmente son budget pour les cantines afin d'atténuer les effets de l'inflation sur les plus familles les plus modestes.
Déjà progressive, la tarification des cantines au collège dans la métropole de Lyon va évoluer à la rentrée afin d'éviter aux familles les plus modestes une augmentation des prix malgré la hausse des coûts, assure Bruno Bernard dans un thread sur son compte Twitter.
La contribution de la collectivité au financement du repas, qui s'élève aujourd'hui à 28% du total, grimpera ainsi à 36% et ciblera les 72% des ménages les plus modestes (c'est-à-dire les tranches 1 à 3, qui paient 1 à 3 euros le repas). Ceux-ci ne devraient donc ressentir aucune différence tarifaire malgré l'inflation galopante qui affecte le coût des repas à la cantine - à laquelle s'ajoute, reconnaît Bruno Bernard, la politique du Grand Lyon en faveur d'aliments bio et locaux.
Hausse importante pour les plus aisés
Les 28% restants de ménages les plus aisés, en revanche, subiront bien une augmentation substantielle du coût de la cantine.
Pour ces catégories, dont le quotient familial est supérieur à 1200 euros, le prix du repas sera progressif sur 4 nouvelles tranches (alors qu'ils bénéficiaient jusqu'ici d'un tarif unique de 3,90 euros) : dès la rentrée prochaine, le prix maximal payé par les plus privilégiés - dont le quotient familial excède les 2600 euros - atteindra les 6 euros par repas contre 3,90 aujourd'hui.
Le coup de pouce représenterait, toujours selon le président de la métropole, une hausse budgétaire de 2,9 millions d'euros.