Près d’un mois après le début de la grève à la raffinerie de Feyzin, 20% des stations-service du Rhône sont encore touchées par des pénuries. Néanmoins, il n’y a pas eu de nouvelles réquisitions de personnels ce lundi au dépôt de TotalEnergies.
Interrompue sur plusieurs sites de TotalEnergies, la grève des salariés afin d’obtenir une augmentation de leur salaire et de nouvelles embauches se poursuit au dépôt de la raffinerie de Feyzin, dans la Métropole de Lyon. Sur place, Pedro Afonso, le délégué CGT, fait encore état de 90% de grévistes au service expéditions ce lundi, soit environ 100 personnes. "Les salariés restent déterminés à obtenir leurs revendications légitimes. Les embauches que les grévistes revendiquent" visent uniquement à pallier "les postes manquants, conformément à nos accords en vigueur qui fixent un nombre minimum de salariés", explique ce représentant syndical.
La grève au point mort à Feyzin
Ce lundi matin, les grévistes ont réclamé lundi l'intervention d'un "médiateur de la République" pour une "réelle négociation" avec la direction. Contactée par l’AFP, celle-ci aurait indiqué à l’agence de presse qu'elle n'avait "pas été informée de cette demande" de médiation. Elle "rappelle" aussi "qu'un accord majoritaire sur les salaires a été signé le 14 octobre dernier avec des organisations syndicales (CFDT et la CFE-CGC)", majoritaires, et "sera appliqué". "Les négociations sont donc terminées, TotalEnergies appelle donc à la fin de la grève", a-t-elle souligné.
Pas de réquisitions ce lundi
Ce lundi, la préfecture du Rhône n’a pas reconduit ses réquisitions de personnel au dépôt de Feyzin. La semaine dernière, les services de l’État avaient expliqué prendre de telles mesures "pour assurer un service minimal d’expédition permettant de répondre aux besoins et services essentiels dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté et mettre un terme aux troubles à l’ordre public constatés".
Alors que 20% des stations-service du Rhône sont encore touchées par des pénuries totale ou partielle de carburant, l'utilisation de la dizaine d'autres dépôts de la région, dont celui du port Édoaurd-Herriot, semble suffisante pour limiter les perturbations à la pompe en ce début de semaine de vacances de la Toussaint. En début de semaine dernière, avant les premières réquisitions de personnel faites par l’État au dépôt de Feyzin, pour réapprovisionner les stations, la pénurie était plutôt de l’ordre de 40%.
ON nous aurait donc mentis !! à l'insu de notre plein gré.ou plus simplement, nous prennent pour des khons.
Maintenant que les nantis sont partis en vacances tranquille, les travailleurs qui restent se démerd.nt comme ils peuvent. Ils réquisitionneront en fin de semaine pour permettre à la deuxième vague de partir.