14 doctorants. 14 thèses. 3 minutes, et pas une seconde de plus au chrono. L’Université de Lyon participe pour la quatrième année consécutive au concours “Ma thèse en 180 secondes”. L’an dernier, Mathilde Petton et ses recherches sur les bases neuronales des fluctuations spontanées de l’attention avait su convaincre le jury. Cette année encore, 14 doctorants vont présenter leur projet lors de la finale lyonnaise le 20 avril.
Avant de les découvrir sur scène, Lyon Capitale vous propose de les rencontrer en avant-première sur son site. Chaque jour, nous laissons la place à un doctorant et une thèse (du génie civil aux neurosciences en passant par la chimie). Il a trois minutes pour rendre passionnant son sujet, souvent pointu et rempli de mots techniques. Un seul d’entre eux sera retenu pour participer à la finale nationale.
La candidate du jour : Indelicato Claire-Emmanuelle
ENS Lyon
Sciences de la vie / Biologie moléculaire intégrative et cellulaire
Intitulé de la thèse : Caractérisation des mécanismes impliqués dans la promotion de croissance de la drosophile par le micro-organisme commensal Lactobacillus plantarum
Son parcours en cinq dates
2009 – bac STL spécialité Biochimie et génie Biologique
2011 – BTS de biotechnologie
2012 – Licence de génétique et biologie cellulaire à l’université Claude-Bernard Lyon 1
2014 – Master de génétique, biologie cellulaire et pathologie à l’université Claude-Bernard Lyon 1
2014 – Début de thèse à l’ENS Lyon
Quel est l’objet de la thèse en quelques mots ?
L’objectif de la thèse de Claire-Emmanuelle Indelicato est de comprendre les mécanismes génétiques par lesquels l’ensemble des micro-organismes intestinaux impactent la croissance. Pour cela, elle travaille sur une mouche, la drosophile, et essaye de comprendre comment les bactéries intestinales impactent sa croissance. "Si on arrive à comprendre quelle est la bactérie et comment elle module notre croissance, cela pourra être utilisé soit pour des enfants en sous-nutrition, soit pour d’autres ayant des maladies touchant leur métabolisme", explique-t-elle.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Fascinée depuis toujours par le fait que les êtres vivants ne soient pas seuls dans leur corps, Claire-Emmanuelle explique sa volonté de travailler sur ce thème pour "participer, à son échelle, à la compréhension de l’impact des bactéries sur le corps et la physiologie".