Pour la première, fois Marin Sauvajon évoque son agression du 11 novembre 2016 dans une courte vidéo. Le jeune homme s'était fait très violemment agresser pour défendre un couple à Lyon. Un acte de courage qui avait alors ému la France.
Pour rappel, ce jeune homme a été roué de coups et frappé à la tête pour avoir défendu un couple qui s'embrassait dans le rue, près de la Part-Dieu. Laissé pour mort, Marin a plongé dans le coma pendant 11 jours. L'étudiant se bat aujourd'hui pour sa rééducation.
Sur sa page de soutien "Je soutiens Marin" (200.000 fans), il parle en ces termes de son agression : "Ce n’était pas du courage mais de l’indignation". Il poursuit : "Quand j’ai vu cette femme avoir peur à l’arrêt de bus, je me suis dit que ça pourrait être ma mère, ma sœur, ma copine et pour ça, j’ai voulu intervenir".
Une prise de parole dans une petite capsule vidéo dans le cadre de sa campagne de sensibilisation de La Tête haute, association créée par lui et sa mère, Audrey.
Poursuivi pour "violences avec usage ou menace d’une arme suivie de mutilation ou infirmité permanente", son agresseur avait été condamné en mai 2018 à sept ans et demi de prison par la cour d’assises des mineurs de Lyon, qui avait retenu l’excuse de minorité.
En effet, le courageux n'est pas l'agresseur, sectaire, violent, haineux.
Il n'y aura jamais aucune gloire à utiliser la violence.
Jamais.
Aucune.
Mais il faut l'apprendre à l'école au lieu d'avoir son éducation forgée par la culture de la violence qui (entre autres par la télé) déverse ses flots de meurtres, d'agressions, de super héros qui gagnent parce qu'ils frappent plus fort, etc.