Le président de Pierre & Vacances affirme être prêt à adapter son projet de Center Parc à Roybon, après que le juge des référés de Grenoble a suspendu les travaux de défrichement dans la forêt de Chambaran.
"Il faut trouver un compromis." C'est ce qu'affirme Gérard Brémond, le président de Pierre & Vacances, à qui appartient la marque Center Parcs, dans Le Journal du dimanche. Le 23 décembre, le juge des référés de Grenoble a en effet cassé l'arrêté autorisant les travaux de la zone de loisirs, suspendant de fait le défrichement en cours dans la forêt de Chambaran.
Une décision dont Gérard Brémond prend acte, mais qui ne paraît pas ébranler son projet. "Nous avons toujours été ouverts aux discussions, mais la focalisation sur une forêt qui n'est ni classée, ni zone Natura 2000, ni patrimoine de l'Unesco est excessive", affirme le président de Pierre & Vacances, qui attend désormais "des suggestions des opposants et de l'Administration". Il souhaite maintenir le calendrier de travaux initial, qui prévoit le début de la construction de ce pôle touristique d'ici quelques semaines et sa livraison en 2017.
“La tension est forte”
Pour voir aboutir son projet, Gérard Brémond affirme être prêt à "l'adapter". "La tension est forte", reconnaît-il, affirmant qu'il faut désormais "trouver un compromis".
Le projet du Center Parc de Roybon prévoit actuellement la construction de 990 cottages en bois, assortis d'une bulle tropicale chauffée à 29° avec piscine et spa. Pierre & Vacances, l'exploitant, compte embaucher environ 700 salariés et investir 387 millions d'euros (37,4 millions sont apportés par les collectivités locales, le conseil général de l'Isère et la région Rhône-Alpes).
Un compromis : cela ne va pas être facile… mais c'est une bonne initiative c'est sincère !