Dans un mail, Jean-Louis Guyader, président de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, appelle les élus du secteur à s'exprimer en faveur de l'installation de deux nouveaux réacteurs EPR2 sur le site du Bugey.
Le lendemain de la tribune lancée par 100 élus de la Région Auvergne Rhône-Alpes, c'est Jean-Louis Guyader, président de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain (CCPA) qui a tenté de peser sur l'enquête publique concernant la modification du schéma de cohérence territoriale (Scot).
Celui-ci est d'une importance majeure puisque l'une des 25 modifications prévues est la création de deux réacteurs EPR2 à la centrale du Bugey. La consultation s'achève le 22 octobre.
"De sérieux avantages"
Dans un mail adressé aux élus municipaux du secteur le 14 octobre, Jean-Louis Guyader propose "une contribution, qui serait signée par tous les élus municipaux qui le souhaiteront. Ajoutant que, le Bugey présente de sérieux avantages : des disponibilités foncières, des infrastructures d‘évacuation d’énergie déjà existantes, un tissu économique local solide et compétent, des emplois spécialisés et non délocalisables".
"Organisons un référendum local impliquant les 5 millions de personnes touchées par ce projet. Si les gens sont pour la construction des EPR, j'arrêterais de me battre." Maxime Meyer, conseiller régional écologiste
Plus que sur le fond, c'est sur la forme que Maxime Meyer, conseiller régional écologiste s'indigne : "On demande à tout le monde de faire attention avec le RGPD et là il utilise les listes d'élus pour faire du lobbying, je trouve cela plus que limite." Selon lui, l'exécutif pourtant très serein tout au long de la consultation, a été pris de court par la tribune des élus écologistes.
Joël Guerry, conseiller communautaire pointe du doigt une initiative unilatérale : "Cette contribution de la CCPA n'a pas été soumise à l'avis des élus de la CCPA et elle est assez scandaleuse car elle se réfère au vœu pris à l'unanimité par la CCPA, mais avec l'ancien conseil communautaire, ce qui ne reflète pas la position du nouveau conseil communautaire."
"Le but n'est pas de se faire la guerre entre élus. Organisons un référendum local impliquant les 5 millions de personnes touchées par ce projet. Si les gens sont pour la construction des EPR, j'arrêterais de me battre", promet Maxime Meyer. D'autant que les récents raids organisés sur l'enquête publique lyonnaise à propos de la publicité pourraient remettre en question la fiabilité des consultations numériques.
À lire sur le sujet : Lyon, cœur du nucléaire de demain
On a déjà pris suffisamment de retard avec deux présidents qui se contentaient d'écouter les khmers, y ont vendus leur élection ..
Résultat 12 ans de retard en entretien, construction de nouvelles centrales. Le président semble avoir pris conscience du défit; a voir dans les actes .
Les besoins actuels et prévisionnels , 2050, sont de 8 tranches de 1450 ou de 12 de 900 MW.
12 ans sont nécessaires entre décisions et mise en route.
Même les allemands ( Verts )qui n'osent pas reconnaitre les âneries de Merkel cherche une mauvaise excuse pour différer l'arrêt de leurs trois dernières centrales.
Ces décisions comme les routes, l'armée ne doivent pas relevées d'un référendum, sinon à quoi servent les grands services de l'état, les élus.
Verts, 4% aux législatives un score qui devrait les engager à plus de modestie dans leurs désirs
En vallée du Rhône 25 km Sud de Lyon rive droite un ancien site de production thermique inoccupé est parfait pour recevoir une ou plusieurs petites tranches nucléaires, Tout y est du canal de refroidissement, voie ferrée interne pour transport des combustibles, route, autoroute plus haut sur la colline même le dispatching THT.
Sans oublier la création d'emplois ,le nombre d'activité artisanales induites.
56 %
Selon un sondage d’Elabe datant de novembre 2021, 56 % des Français considèrent l’atome comme une "énergie du futur".