De septembre à décembre, 600 détenus vont lire et noter une quinzaine d'ouvrages sélectionnés par l'Académie Goncourt, une façon de favoriser la réinsertion.
La troisième édition du Prix Goncourt des détenus est désormais lancée. Après le succès des années précédentes, 45 établissements pénitentiaires et 600 détenus ont accepté de participer. L'objectif de ce prix littéraire est notamment de développer l'accès des personnes détenues à la culture. Il s'agit ainsi de développer leur intérêt pour la lecture et leur sens critique pour favoriser leur réinsertion.
Cette année, quatre centres d'Auvergne-Rhône-Alpes ont répondu présents. Il s'agit des centres pénitentiaires de Grenoble-Varces, Saint-Etienne-La-Talaudière et Saint-Quentin Fallavier et de la maison d'arrêt de Bonneville.
Un concours en trois phases
L'Académie Goncourt a donc sélectionné 16 livres très différents les uns des autres. Dont Tout le bruit du Guéliz de Ruben Barrouk, Madelaine avant l'aube de Sandrine Collette, La vie meilleure d'Etienne Kern ou encore Le Bastion des larmes d'Abdellah Taïa. D'ici le 25 novembre, les détenus devront avoir lu ces derniers pour en débattre entre eux et avec les auteurs.
Des délibérations interrégionales se tiendront ensuite du 27 novembre au 5 décembre prochains. Les représentants de chaque établissement défendront les trois livres retenus par leur groupe pour ne retenir que trois finalistes. Enfin, l'annonce du lauréat se fera le 17 décembre à l'issue de la délibération nationale rassemblant les représentants des détenus.
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