Infirmière, comptable, développeur web, commercial... la liste des domaines professionnels qui emploient facilement dès la fin des études est longue. Lyon Capitale a rencontré ces jeunes pro qui ont trouvé du travail rapidement.
“La comptabilité n’est pas le secteur ennuyeux que l’on croit” Florent Gautheron, Expert-comptable
Parfois mal perçu par les étudiants, le secteur de la comptabilité souffre de sa réputation. Ce domaine donne pourtant sa place à l’humain et recrute à presque tous les niveaux de formation. Loin des stéréotypes fait de papiers et d’ennui qu’on lui attribuait il y a quelques années, la comptabilité a beaucoup changé ces dernières années… et le secteur recrute. “Notre profession peu avoir une image vieillissante alors que c’est possiblement beaucoup d'humanité et de rencontres avec des entrepreneurs” défend Florent Gautheron, Expert-comptable au cabinet Camus Fiduciaire à Lyon et ancien élève du BTS CG de Sainte-Marie Lyon. Il développe : “Mon secteur recrute énormément, aussi bien en alternance, qu’en Bac pro, Bac+2 et plus. Il faut juste un peu de rigueur et la volonté d’apprendre”. Parmi les métiers de la comptabilité se cachent en effet de nombreuses professions : auditeurs, commissaires aux comptes, comptables, gestionnaires de paie… de quoi satisfaire les ambitions de chacun. Quels sont les prérequis ? "Être bon en mathématiques est un préjugé car les logiciels en font beaucoup aujourd’hui. Par contre, il est important d’être consciencieux et d’avoir le sens du service pour comprendre les besoins des clients” élucide Florent Gautheron. Autre avantage, les salaires aux alentours de 2000 euros brut par mois à la sortie de l’école sans expérience et des perspectives d’évolution rapide, “voire chaque année”. A noter, la plupart des formations mettent en place des filières en alternance, permettant de toucher concrètement le quotidien de ces métiers.Guillaume de Rouville, développeur back-end “Il y a 100 % d’embauche à la sortie de l’école”
Méconnus du grand public il y a 10 ans, les développeurs écrivent l’histoire d’un secteur encore en construction. Depuis 20 ans, les métiers de l’informatique, et plus particulièrement la profession de développeur, ont le vent (très) en poupe. “Après un an à l’école puis un stage, j’ai eu deux propositions d’embauche en CDI”, explique aisément Guillaume de Rouville, étudiant à l’école 42 Lyon et pourtant déjà salarié d’une entreprise. Après un parcours atypique, avec un passage par la case finance, le jeune homme a décidé de se reconvertir dans l’informatique. Un choix décisif qu’il ne regrette pas : “Le métier de développeur est beaucoup plus créatif qu’on ne le croit. On est très libre, on peut même parler d’élégance dans le code, il faut voir ça comme de la peinture.” L’école 42 Lyon, créée sous l’impulsion de Xavier Niel, le P.-D.G. de Free, n’y est pas pour rien : “L’école 42 a pour mission de former à des métiers qui n’existent pas encore. La logique est celle des métiers d’avenir”, décrypte Guillaume de Rouville. Algorithmiques, cybersécurité, développeur opérationnel, intelligence artificielle… autant de secteurs clés dont les entreprises raffolent aujourd’hui. La transition vers la vie professionnelle n’est donc pas un sujet d’angoisse pour ces étudiants souvent en reconversion : “Un bon développeur ne connaît pas le chômage : 60 % des élèves ont des propositions dès le premier stage”, témoigne Guillaume. Une fois diplômé, un travailleur peut prétendre à un salaire de 40 000 euros par an ou 350 euros par jour pour un freelance.Il vous reste 73 % de l'article à lire.
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