Lyon Capitale s’est intéressé à des expérimentations menées un peu partout dans le monde pour rendre plus vivables les épisodes de canicule.
Montréal
Pause fraîcheur
C’est plus un pansement sur une jambe de bois qu’une béquille, mais Montréal propose une halte fraîcheur. Elle prend la forme d’une structure boisée brumisée d’une trentaine de mètres.
Paris
Des bancs froids
Sur le parvis de la gare de Lyon, à Paris, la municipalité a expérimenté en 2019 des îlots frais. Sous une pergola en bois, des bancs raccordés au réseau de froid de la capitale permettaient de faire baisser le mercure de 5°.
Nantes
Une canopée en pots
Pour rafraîchir l’île de Nantes au sol minéralisé, la municipalité s’appuie sur de grands pots avec des tiges métalliques. D’un bac à l’autre, de grandes plantes grimpantes se relient et créent ainsi une canopée et donc de l’ombre. L’idée avait été reprise par Étienne Blanc (LR) lors de la campagne des municipales.
Milan
Des tours d’arbres
Pour casser l’îlot de chaleur que peuvent constituer des tours de bureaux ou d’immeubles, Milan expérimente des gratte-ciel végétalisés accueillant 20 000 arbres et plantes. “Augmenter les forêts et les arbres dans les villes au niveau mondial peut aider à absorber plus de CO2, permettre de réduire la pollution et les effets d’îlots de chaleur urbains”, expliquait l’architecte de ces tours, Stefano Boeri, lors de l’un de ses passages à Lyon.
États-Unis
Los Angeles se met au blanc
En Californie, où la chaleur n’a plus de saisons, les pouvoirs publics repeignent depuis une petite dizaine d’années les routes en blanc afin de lutter contre les îlots de chaleur. Les nouveaux matériaux absorbent 35 % de rayons solaires.
« Les nouveaux matériaux absorbent 35 % de rayons solaires »
Le bitume noir absorbe déjà très bien l’énergie solaire, et c’est bien la le problème.
Les peintures blanches réfléchissent le rayonnement, au lieu de l’absorber 😀