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Champignons : 93 cas d'intoxication en Rhône-Alpes/Auvergne

Conséquence de l’été pluvieux, la cueillette des champignons a commencé. Et 93 cas d’intoxication ont été recensés entre le 1er juillet et le 17 août en Rhône-Alpes/Auvergne, selon l’Institut de veille sanitaire et le Centre antipoison et de toxivigilance de Lyon.

La préfecture, par voie de communiqué, rappelle les principes de précaution. En cas de doute, il faut faire contrôler sa récolte par un pharmacien ou une association spécialisée. Il est aussi fortement déconseillé de cueillir près de sites pollués, comme les bords de route, les aires industrielles ou les décharges. Les champignons doivent être consommés dans les 2 jours qui suivent leur ramassage, et jamais crus.

En cas d'intoxication, les premiers symptômes surviennent dans les 12 heures qui suivent l'ingestion. Il faut aussitôt appeler le 15 ou un centre antipoison.

Pour les intoxications phaloïdiennes - amanite phalloïde -, les symptômes apparaissent après la 6e heure. Les conséquences sur la santé sont graves : troubles digestifs sévères, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe, troubles psychologiques ou rénaux), voire mortelles (1 décès cette année).

Pour les autres intoxications, les premiers signes surviennent dans les premières heures après l'ingestion : troubles digestifs, ,nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées.

"La Réponse téléphonique d'urgence du Centre antipoison de Lyon a été sollicitée sur la période de juillet-août pour 93 patients provenant de 55 repas de champignons" explique Jean-Marc Sapori, praticien hospitalier au Centre antipoison (Hospices civils de Lyon).

Les conditions météo estivales - pluie et soleil - ont favorisé la pousse de champignons, d'où le nombre d'intoxications alimentaires, "deux fois et demi plus élevé que l'année dernière".

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