Le procureur de Saint-Étienne s’est dessaisi de l’affaire, dans laquelle est accusé le maire de la Ville, Gaël Perdriau, au profit de la justice lyonnaise, qui sera chargée de l’enquête.
Lundi 29 août, trois jours après les révélations de Médiapart concernant un chantage présumé exercé sur l’ex-premier adjoint de Saint-Étienne Gilles Artigues, grâce à une vidéo érotique tournée à son insu en 2014, une plainte a été déposée contre le maire de Saint-Étienne. Gaël Perdriau, l’édile LR de la ville de la Loire, y est nommé aux côtés de son adjoint à l’éducation Samy Kéfi-Jérôme et de l’ex-compagnon de ce dernier Gilles Rossary-Lenglet.
Cette plainte pour "chantage aggravé, guet-apens en bande organisée, détournement de fonds publics et non-dénonciation de faits délictueux" a été reçue lundi matin par le procureur de la République de Saint-Étienne. Ce dernier a ensuite annoncé à l’AFP le dépaysement de l’affaire à Lyon sur instruction de la procureure générale près la cour d’appel de Lyon, confirmant une information de Médiapart.
L’enquête sur cette affaire sera donc menée depuis Lyon afin d'éviter un quelconque conflit d'intérêts, un maire pouvant avoir des relations avec les magistrats de sa ville.
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