faits divers
Police judiciaire © Tim Douet

Chantage politique à la mairie de Saint-Étienne, une nouvelle garde à vue

Mardi matin, une nouvelle personne a été placée en garde à vue à Lyon dans le cadre du chantage présumé à la vidéo intime exercé sur l’ex-premier adjoint de la ville. La personne entendue par les enquêteurs est une attachée territoriale du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes. 

L’enquête se poursuit dans l’affaire du chantage politique présumé à la vidéo intime à la mairie de Sant-Étienne. Mardi matin, une attachée territoriale du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes a été placée en garde à vue à Lyon. Son "local professionnel" a également été perquisitionné a confirmé à l’AFP le cabinet de Laurent Wauquiez, le président du conseil régional.

Un lien avec un autre protagoniste de l'affaire

Par le passé, la salariée placée en garde à vue mardi 18 octobre a été chargée de mission du conseiller régional stéphanois Samy Kéfi-Jérôme, impliqué dans cette affaire, remontant à janvier 2015, quand il était adjoint municipal à l'éducation. Cité à ses côtés dans cette affaire on retrouve aussi Gaël Perdriau, le maire de Saint-Étienne, qui avait été placé en garde à vue mi-septembre. 

L’élu qui a été exclu du parti Les Républicains la semaine dernière s’est aussi mis en retrait de ses fonctions exécutives de maire et de président de la métropole de Saint-Étienne, alors que son nom apparaît dans des enregistrements audio accablants publiés par Mediapart. Il y est nommément accusé par son ancien premier adjoint Gilles Artigues, la victime présumée de ce chantage à la sextape révélé fin août par Médiapart. 

La Ville va se constituer partie civile

Par ailleurs, selon des informations obtenues par l’AFP, la ville de Saint-Étienne aurait prévu de "se constituer partie civile dans le cadre de l’information judiciaire ouverte" sur le volet financier de l’affaire. Celui-ci concerne les prestations fictives facturées à deux associations culturelles locales subventionnées par la mairie qu'un des protagonistes du chantage dit avoir touchées pour ce "barbouzage de moeurs". 

D’après l’agence de presse le maire aurait signé un "arrêté de déport" en ce sens, une mesure qui vise à "prévenir une situation de conflit d’intérêts potentiels dans la gestion de cette procédure". Autrement dit le maire s’est engagé à se tenir à l’écart de toute action ou information en découlant.

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