Marcel Ravin, chef étoilé Michelin en 2015, s'est vu refuser l'entrée du prestigieux diner gastronomique des grands chefs dimanche soir à la Préfecture. Une "humiliation" selon le chef martiniquais.
Comme tous les autres chefs, il avait son carton d'invitation. Pourtant, l'accès à la Préfecture lui a été refusé. Marcel Ravin, chef étoilé d'un restaurant à Monaco et originaire de Martinique n'a pas pu participer au très prestigieux Diner des Grands Chefs, en présence d'Emmanuel Macron et Jérome Bocuse. "Une triste soirée. Etre invité et finir sur un trottoir à bouffer une andouillette comme compagnie" déplore le chef sur son compte Facebook. Décoré de la Légion d'honneur en 2017, l'homme parle "d'humiliation" causé par sa "couleur de peau" sur les réseaux.
L'organisateur s'excuse
Interrogé lundi soir par l'AFP, Luc Dubanchet, directeur des marques Sirha Food pour GL Events parle d'une "erreur malencontreuse". Selon les premières informations, le chef étoilé avait bel et bien son carton d'invitation mais "a priori" n'était pas inscrit sur les listes, faute d'avoir répondu à l'invitation. Plusieurs autres personnes étaient dans ce cas dimanche, mais ont pu accéder à la Préfecture car "on a été prévenu" continue Luc Dubanchet. L'organisation déplore et s'excuse de cet "incident involontaire" et se défend "il n'y a rien d'orienté là-dedans".
Assez écœuré de cette situation qui dénote un "léger" 🤔racisme, les excuses de Events sont également "légères" 👎👌.
Les réactions 🤔des confrères de ce chef sont ou inexistantes ❓ou oubliées par la presse 🤔❗😢.
Maintenant notre ami humilié doit dans sa réaction éviter de sortir une bêtise 🤔❗.
Son andouillette et ses frites n'ont pas été "dégustées"assis sur un banc mais, à l'intérieur d'un restaurant ❗🤔.
Conclusion, être en colère pour une saloperie👋 🤔 d'accord et se tromper n'est pas très réglo 😢
J’ai fait une overdose d’emoji en lisant votre message
Je confirme une emoji intox !
Ca commence par laisser montrer du doigt des prénoms à la télévision, et puis ça fini par atteindre -> les gens. Vais-je ajouter trois petits points de suspension, par pudeur ? Non, comment ne pas nommer le crime de xénophobie ?
C'est ça la réelle "cancel culture" : effacer l'existence de certains...
Une honte que les services de sécurité n'aient pas contacté l'organisateur pour réparer immédiatement un problème d'accès.
Tout de suite agiter le drapeau du racisme… n’oublions pas que le président était présent sur place et que nous sommes toujours en vigilance attentat élevé, les agents avaient l’obligation d’être irréprochable sur leurs vérifications.
Pourquoi ce monsieur n’avait il pas validé sa participation?
Pourquoi apparemment seul ce monsieur n'a pas pu rentrer alors que :
"..............Plusieurs autres personnes étaient dans ce cas dimanche, mais ont pu accéder à la Préfecture..........."
?
Il n’y a qu’a lire les mots alignés après?
« mais ont pu accéder à la Préfecture car "on a été prévenu" continue Luc Dubanchet ».
Oui, lorsque ce sont certaines personnes, on fait suivre l'info.
Lorsque c'est "une autre personne" l'info n'a pas suivi. Etonnant non ? 🙂
Comment ne pas comprendre la réaction de ce chef ?
Par contre pourquoi transpose t'il sa hargne sur son confrère restaurateur qui lui a servi à manger une andouillette à table et "non pas à bouffer sur un trottoir en compagnie d'une andouillette ?
Les chefs ont du caractère ! 😀
Mais pour info, il l'a bien mangé sur un trottoir (à l'extérieur d'un restaurant vu la photo où on voit la vitrine derrière lui). Ok, il y avait une table et une chaise ! 🙂
C'est ce qu'on appelle une terrasse habituellement.
Une terrasse est une terrasse, avec aménagement spécifique (protection des circulations automobiles, piétons, etc). Un trottoir peut malheureusement être équipe d'une table et d'une chaise. ça n'en fait pas une terrasse.
Manifestement vous connaissez très bien le lieu où il a diné, pas moi donc je suis incapable d'en dire plus.
Vous noterez que ni vous ni moi n'utilisons le terme "bouffer" contrairement à lui.
C'est ce qui me choque le plus dans son propos à l'encontre de son confrère qui n'y est pour rien dans sa mésaventure.
Arf. "Bouffer" peut-être aussi dans le sens de s'en mettre plein la panse.
Mais il devait être agacé, et lorsqu'il écrit "une andouillette comme compagnie" je pense aussi qu'il assimilait l'andouillette à être pris lui-même pour une andouille suite à ce rejet de sa personne.
Bref, concentré non pas de tomate mais de frustrations...