Dans une tribune publiée dans le Figaro, l’académicien Jean d’Ormesson a salué la visite en Irak du cardinal Barbarin, tout en dénonçant, sur ce sujet, une Europe "faible" et des Nations unies "peu présentes".
"Une question est souvent posée: que peut-on faire pour les chrétiens persécutés ?" Cette interrogation est celle de Jean d’Ormesson, écrivain et philosophe, membre de l'Académie française. Dans une tribune signée dans le Figaro, l'immortel lance un véritable appel en faveur des chrétiens d’Irak. "D'abord, [il ne faut] pas les oublier. Prier pour eux si l'on est croyant. Agir en leur faveur par les voies politiques et diplomatiques. Les accueillir dans des pays où ils pourraient survivre. Leur témoigner de toutes les façons possibles une solidarité et un soutien", préconise l’homme de lettres qui dénonce, sur ce sujet, une Europe "faible" et des Nations unies "peu présentes", qui ont "laissé se dérouler le fil des massacres annoncés!".
En revanche, Jean d’Ormesson souligne l’action du primat des Gaules. "Le cardinal Barbarin, en se rendant aux environs de Mossoul en compagnie de deux prélats, n'a pas seulement apporté avec courage aux chrétiens d'Irak l'appui de l’Église de France. Il a sauvé l'honneur d'une Europe et d'un monde désespérément absents". Et de citer cette action en exemple : "Toutes les instances nationales et internationales ont le devoir de prendre les mesures nécessaires pour sauver ce qui peut encore être sauvé".