Image d’illustration d’un laboratoire

Cinq chercheuses lyonnaises récompensées par la fondation l’Oréal-Unesco 

Cinq chercheuses lyonnaises vont recevoir le prix Jeunes Talents L’Oréal-Unesco afin de récompenser leur travail, mais également les soutenir grâce à une bourse. 

Mercredi 9 octobre, cinq chercheuses lyonnaises recevront, à Paris, le prix Jeunes Talents de la fondation L’Oréal-Unesco. Ce prix récompense les travaux de ces scientifiques, qui bénéficieront d’une bourse pour les aider à poursuivre leurs recherches, ainsi que de formations en communication et en leadership. Cette année, soixante-dix femmes ont été récompensées. 

Lire aussi : Trois chercheurs lyonnais décrochent une prestigieuse bourse européenne 

Amélie Joly, Lise Morlet-Decamin, Muzhza Haem Rahimi (en haut), Marine Dubreucq,et Marion Chalbon (en bas) ©Fondation L’Oréal – Richard PAK.

Cinq chercheuses lyonnaises seront donc récompensées, aussi bien pour leurs travaux en immunologie qu’en physique anatomique ou encore en phytochimie. Muzhda Haem Rahimi travaille à l’hôpital Edouard Herriot. Ses recherches visent notamment à améliorer la prévention, le diagnostic et le traitement d’affections sévères chez les patients en réanimation. Ses recherches pourraient aboutir à la création de nouveaux traitements contre les réactions inflammatoires.

Marine Dubreucq travaille, quant à elle, à l’université Claude-Bernard. Ses travaux posent la question de la santé mentale en période de périnatale et comment l’améliorer. 

Lise Morlet-Decarnin est chercheuse au laboratoire de physique de l’ENS et réalise des recherches en physique atomique. Se concentrant sur les gels nanocristaux de cellulose, elle espère les utiliser pour la fabrication de matériaux plus respectueux de l’environnement.

Amélie Joly travaille à l’institut de génomique fonctionnelle, notamment sur l’organisme et comment ce dernier répond à la malnutrition protéique pendant l’enfance. Ses travaux devraient permettre de mieux prévenir et d’adapter les traitements des enfants souffrant de malnutrition en fonction de leur sexe.

Après avoir étudié quatre ans à l’institut des sciences pharmaceutiques et biologiques (ISPB) Lyon, Marion Chambon reçoit le prix ISPB en 2023 pour sa thèse en pharmacie. Ses recherches en phytochimie en Polynésie française vont être également récompensées cette année. A terme, ses recherches sur les plantes polynésiennes pourraient être utilisées pour développer des produits cosmétiques et pharmaceutiques en Polynésie Française. 

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