Cinq villes restent en lice après le retrait de dernière minute de Versailles, pour accueillir la Cité de la gastronomie. La ville du Roi-Soleil a renoncé à se lancer dans la bataille, faute de financements.
C’est le coup de théâtre de la journée. Alors que les six villes candidates pour accueillir la Cité de la gastronomie passaient ce lundi leur "grand oral", Versailles, la ville du Roi-Soleil vient de retirer sa candidature. "Il y avait une légitimité de Versailles pour accueillir la Cité de la gastronomie, c’est un beau projet, prestigieux, mais pouvait-on se le permettre financièrement ?" s'interroge-t-on à la mairie de Versailles.
La raison de ce retrait tourne donc autour d'une difficulté à digérer un financement un peu trop lourd. La ville tablait sur un projet à 10 millions d’euros qui aurait permis l’installation de la Cité de la gastronomie dans l’ancien bâtiment des postes, à 50 mètres de la place d’Armes, à l’arrière des écuries du château – sur 4.000 m² et trois niveaux. La ville a finalement décidé de privilégier "des projets utiles à la vie quotidienne des habitants de Versailles, comme la rénovation de la gare".
Une vraie surprise ?
Le retrait de Versailles n’est peut-être pas une si grande surprise. Depuis quelque temps, les autorités avaient montré des signes de détachement et émis quelques réserves sur le dossier. François de Mazières, le maire de la ville, avait indiqué son intention de ne pas se rendre devant le jury pour présenter le projet ce lundi.
Alain Schmitz, le président du conseil général des Yvelines, pourtant initiateur du projet, avait également pris de la distance avec la candidature versaillaise. Après cette défection, 5 villes restent donc en lice pour accueillir la Cité de la gastronomie. Beaune, Tours, Dijon, Chevilly-Larue et Lyon. La décision sera rendue à la fin de l’année.
Bonne nouvelle pour Lyon (et les autres) !