La cité internationale de la gastronomie a rouvert ses portes au grand public vendredi 21 octobre, après deux ans de fermeture, faute de visiteurs. Jérémy Camus (EELV), vice-président à la Métropole de Lyon à l'alimentation, qui porte le projet, était sur la plateau de l'émission "6 minutes Chrono" pour donner le détail de cette nouvelle étape.
Sur les raisons d'aller visiter la cité internationale de la gastronomie (CIG), l'élu écologiste insiste : "Il faut venir visiter la nouvelle cité internationale de la gastronomie car il y a une offre exceptionnelle. Elle ne manque pas de saveur cette cité. On va atteindre plus de 4000 visiteurs en seulement trois jours. L'offre touche un public qui va de 7 à 77 ans, avec des sujets qui vont de la fourche jusqu'à la fourchette comme j'aime à le dire. C'est donc un panel assez large d'expériences."
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Il poursuit en développant le contenu de ce qui est exposé : "Pour cette saison 1 - car l'offre va être amenée à changer régulièrement - on mise sur trois grandes expositions. Il y a l'exposition Banquet, qui invite les visiteurs à pratiquer trois grands univers avec la cuisine en premier lieu et des ateliers très interactifs. Tout est à hauteur d'enfant et très ludique. Il y a 12 ateliers en tout : battre des œufs, étaler de la pâte à tarte. Ensuite, il y a des univers pour travailler ses sens autour de l'odorat et le goût. Votre cerveau va être challengé entre les couleurs et ce que vous allez ressentir. On vous donne à l'entrée un petit sachet surprise qui vous invite à faire une expérience avec vos propres papilles. Enfin, on finit en apothéose avec un spectacle où vous allez vous asseoir à une table de 16 convives. On va vous faire vivre un spectacle son, lumière et odorat. C'est un menu dégusté en 10 min, conçu en partie par le chef Thierry Marx".
Enfin, on finit en apothéose avec un spectacle où vous allez vous asseoir à une table de 16 convives.
Enfin, il met aussi en valeur les autres propositions de la cité : "Il y a ensuite une exposition sur les arts de la table faite par Régis Marcon, chef trois étoiles, qui soutient le projet depuis le début. Il y a une dernière exposition au dernier étage sur les 165 ans de l'entreprise SEB, l'inventeur de la cocotte minute. Il y a aussi l'espace "Miam Miam" dédié aux enfants."
Sur la critique : "on ne mange pas à la cité internationale de la gastronomie".
"Je réponds qu'on est sur la Presqu'Île. Il y a des dizaines et des dizaines de restaurateurs allant du bistrot, en passant par les bouchons et jusqu'au restaurant gastronomique. Je voulais surtout que le visiteur se demande, à l'issue de la visite, dans quel restaurant il va bien pouvoir manger. On veut ainsi accompagner des restaurateurs dont la vie a été très dure ces dernières années avec la pandémie. Notre proposition est justement à ce que les habitants renouent avec la restauration lyonnaise."
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Il développe ensuite que la dynamique a été pensée pour embarquer le monde de l'alimentation dans la construction du projet. Il explique aussi que la Métropole tient les manettes de la CIG via une régie publique, quand le projet qui a échoué en 2019 passait par une entreprise via une délégation de service publique (DSP).
Plus de détails dans la vidéo.
Vu la nouvelle scenographie de la cité voulue par les écolos, le risque d'un nouveau four se profile. Reste la beauté de l'Hôtel Dieu, du Dôme des 4 Rangs, des boiseries de l'ancien Hôpital de la Charité...