De passage à Lyon avant de participer à la COP21 à Paris, le ministre québécois de l’Environnement, David Heurtel, est l’invité de L’Autre Direct.
“Il était important d’être présent à Lyon”, affirme David Heurtel, ministre québécois du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Car “les vrais champs d’action pour lutter contre le changement climatique résident dans les régions, dans les villes, notamment [en travaillant sur] les transports”.
“On n’a pas le choix”, il faut innover
“On n’a pas le choix, on se doit de réduire nos émissions. Les coûts de ne rien faire sont de loin supérieurs”, estime David Heurtel. “On est au début du début d’une nouvelle ère, qui ne dépend pas du pétrole”, résume-t-il. L’une des clefs de la lutte contre le réchauffement climatique étant selon lui l’innovation, il voit ce “défi planétaire” comme “une opportunité de développement économique”. Et “cela passe par des partenariats internationaux”, comme ceux qui se nouent aux Entretiens Jacques-Cartier entre Lyon et le Québec.
Lors de son passage à Lyon, David Heurtel a donc visité des entreprises locales travaillant dans le domaine de l’environnement et la recherche de “technologies propres”. Car “il faut voir la COP21 comme un départ et pas comme une fin”. Le ministre québécois prend en exemple son pays, qui va investir, explique-t-il, “les revenus de son marché du carbone – près de 3 milliards de dollars d’ici 2020 – dans le développement de nouvelles technologies”.
Incroyable propagande, 'faire rêver d'une solution technologique' alors que la technologie façon 'faire du fric' a engendré plus de mal que de bien (Destruction des ressources métaux précieux, terres rares, etc). . Et quand on sait que le Canada exploite à fond les sables bitumeux qui polluent tout même les réserves indiennes... LAMENTABLE ! . On est effectivement au début d'une nouvelle ère Monsieur, mais pas celle que vous imaginez enfermé dans vos habitudes.