Impôt à 75 %, flexibilité, industrie : Gérard Collomb juge durement les décisions du gouvernement Hollande. Même si le président "a dû partir de ce qu'était la vulgate socialiste pour atterrir en urgence".
"On ne relancera pas l'économie sans un minimum d'empathie pour les entreprises." Gérard Collomb appelle le président Hollande à "être clair" avec les entreprises, dans une interview au "Monde" de mercredi. A ses yeux, François Hollande fait face aux problèmes de compétitivité de la France "à la façon hollandaise". Trop prudemment.
"On aurait pu assumer plus tôt", juge le sénateur-maire de Lyon dans le quotidien. Ceci dit, le président "a dû partir de ce qu'était la vulgate socialiste pour atterrir en urgence". Gérard Collomb dément cependant toute attitude pro-patron de sa part : "Je ne défends pas les patrons, je défends un socialisme de l’offre. Pas par une vision idéalisée de l’entreprise, mais parce que si on ne stimule pas le goût de l’innovation, on ne s’en sortira pas."
Gérard Collomb dézingue au passage plusieurs thèmes-phares du gouvernement Hollande.
L'impôt à 75 % : "une connerie" qu'il serait "judicieux" d'oublier. A Lyon, dit-il, "les grands groupes ne se plaignent pas, mais je crains que certains ne fassent des arbitrages d'investissement défavorables à notre pays".
La flexibilité : "Si le principal défi est la modernisation de nos entreprises, je ne comprends pas pourquoi cette expression est toujours considérée comme un gros mot à gauche."
Les investissements : "Si l’investissement est la clé, il faut assumer la coopération public-privé. Je le vois à Lyon où, quand je mets un euro d’argent public, nous générons 6 euros d’argent privé."
L'industrie : "Les messages sont parfois contradictoires. Il (François Hollande) veut réindustrialiser le pays, mais une partie de la gauche continue de signifier aux entreprises qu’elle ne les aime pas. Comment y arriver dans ces conditions ?"
Quant à Arnaud Montebourg, l'élu lyonnais n'est pas tendre avec le ministre du Redressement productif : "Arnaud Montebourg serait parfait avec ses qualités mais sans ses défauts. Il faudrait qu'il admette que nous sommes dans un monde ouvert."
le collombarium au secours du soldat AULASQu'il l'aide avec ses propres indemnités et émoluments de cumulards plutôt que de mettre la charge sur le dos de ses administrés !ce serait la contrepartie des parties fines sur le yatch à saint tropez
Cahuzac : strausskanien Collomb : strausskanienvoilà où nous emmène la 'gauche libérale'
On va pas faire semblant d'apprendre que Collomb est de droite. Il en prend même les méthodes : caricaturer le débat pour éviter de parler du fond. Il invente ainsi la gauche anti-entreprise, encense la concurrence débridée parce qu'il pense que sa métropole fera partie des gagnants, défend la flexibilité sans se rendre compte qu'elle sera devenue inutile lorsque tout le monde l'aura faite.
un maire réaliste, ouvert sur le monde, ses défis et ses possibilités. ça fait du bien de voir un soss' ne pas tenir un doscours purement dogmatique et qui pense croissance
Bravo à Gérard Collomb, j'ai déjà dit que Gérard était le seul socialiste qui ai du bon sens . Je m'interroge sur l'utilité de Gérard Collomb à se dire socialiste, je trouve qu'il aurait sa place au, moins à l' UDI sinon à l ' UMP . L' UDI lui assurerait une rélection à la mairie sans problème. L'ancien Maire de Marseille VIGOUROUX était bien socialiste avant de rejoindre Chirac et notre TAPIS a bien été ministre socialiste avant d'ètre Sarkosiste, il n' y aucun mal à évoluer au fil des ans
Enfin selon lui il n'aurait rien fallut changer et continuer le travail de son ami Sarkozy. En même temps le PS est tellement mauvais que l'on pourrait presque souhaiter le retour de l'UMP. Ça fait rêver ...
En même temps les 75% étaient pour payer les assistés du genre cumulards et qui bénéficient en plus de protections qui ressemblent beaucoup à des parachutes dorés. On passera aussi sur les divers avantages qui font qu'ils n'ouvrent leurs porte-monnaie juste pour les rentrées d'argent et jamais pour la dépense.