Le ministre de l'Intérieur a défendu ses troupes, vertement critiquées par le chroniqueur de Thierry Ardisson sur le plateau de son émission Les Terriens du samedi, ce samedi.
"La peur au ventre, vous n'avez pas les couilles d'aller dans des endroits dangereux". Yann Moix n'a pas mâché ses mots, ce samedi soir, sur le plateau de l'émission Les Terriens du samedi. Le chroniqueur a reproché à deux policiers, invités à l'occasion de la sortie du livre La Peur a changé de camp de Frédéric Ploquin, de se "victimiser à longueur d'émission de télévision" alors que leur "cible préférées sont les pauvres et les milieux défavorisés". Des propos qu'ont évidemment peu goûté les responsables syndicaux de la police. Le syndicat Alternative Police CFDT a publié une lettre dans laquelle il condamne ce "fiel de haine anti-flic", annonce saisir le CSA et demande à Gérard Collomb de réagir.
Le ministre de l'Intérieur s'est exécuter ce dimanche matin. "Grossier sur la forme, indécent sur le fond : M. Moix a, à nouveau, tenu des propos intolérables à l’encontre de nos policiers. Je les condamne sans réserve et réaffirme mon soutien à nos forces de l’ordre dont je veux rappeler l’action exemplaire, partout sur le territoire", a-t-il commenté sur Twitter. "Yann Moix, la police n’est pas une affaire de "couilles" ni de "peur au ventre". La police nationale, ce sont des femmes et des hommes au service du droit et des citoyens, qui œuvrent pour le respect des libertés et dont une des valeurs fondamentales est le courage", a pour sa part réagi Eric Morvan, directeur général de la police nationale.
Une fois de plus, de part et d'autres, on assiste au niveau zéro de l'analyse de la situation.
(heureusement, je suis là pour relever le niveau ! (humour - juste là pour faire entendre une autre voix))
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Les problèmes sont toujours et encore liés à l'utilisation de monnaie :
- si les équipages de policiers ne vont plus dans certains endroits, c'est parce que les dégradations sur le matériel coûte cher, et que les contribuables ne peuvent plus (ou ne veulent plus) payer d'impôts supplémentaires pour financer les réparations.
- si des cons ne respectent pas les lois, c'est parce qu'ils y ont un intérêt : trafics. Le fric.
- si des personnes sont exclues socialement, c'est parce que leur existence gêne. N'oublions pas que "les français issus de l'immigration" sont surtout "des français issus de la colonisation". Et derrière la colonisation et toutes les rancœurs, il y a la guerre économique, la guerre pour le fric.
- si la misère gagne du terrain, c'est parce que le monde monétiste s'optimise encore et encore, laissant sur le bord de la route de plus en plus de monde. Le résultat du marche ou crève face à la rentabilité obligatoire.
- si les chances de "réussite" ne sont pas les mêmes suivant son milieu socio-culturel, ce n'est pas un hasard. Derrière, il y a une fois de plus le fric qui joue un rôle prépondérant.
Mais quoi qu'il arrive dans ce système : pour que l'un gagne, il faut que l'autre échoue. C'est minable.
Mais tout cela est conforme au niveau actuel.
Construisons la suite, c'est nettement plus intéressant. 🙂
sans tout l’intérêt que lui porte les médias , Moix serait resté un parfait inconnu, ne perdons pas de temps à souligner ses propos , pas plus d’ailleurs qu'à ceux qui prétendent supprimer la monnaie.