Suite aux violences et aux arrestations dues aux manifestations du 1er mai à Paris, Gérard Collomb s’est exprimé sur France 2 ce mercredi.
Face à la polémique sur la réaction des forces de sécurité, l’ancien maire de Lyon a promis la présence accrue des forces de l’ordre lors des prochains rassemblements de manifestants. Pour Gérard Collomb, ce sont les militants radicaux, les black blocs, qui ont semé le trouble, poussant dès lors les forces de l’ordre à intervenir. Toutefois, ces dernières n’ont que faiblement répliqué face aux radicaux, de peur de provoquer des blessés au sein du cortège de manifestants. "Quand les exactions ont commencé, il y avait au moins un millier de personnes entre eux et les forces de l’ordre. Ils étaient complètement intégrés à ce cortège, a expliqué le préfet de police, Michel Delpuech. On ne pouvait intervenir sans craindre de faire des dégâts collatéraux".
Alors que la préfecture de police n’attendait que 500 à 600 militants radicaux, ils étaient environ 1 200 à s’être mêlés à la foule de manifestants. "Pour les prochaines manifestations, il y aura encore plus de forces de l’ordre avec la volonté cette fois-ci de séparer totalement les manifestants de ceux qui veulent casser", a déclaré Gérard Collomb. Tandis que les black blocs s’intégraient au cortège syndical, Michel Delpuech a proposé un itinéraire différent pour éloigner les manifestants des militants radicaux.
En marge du rassemblement, 283 personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre, et 109 d’entre elles ont été placées en garde a vue pour avoir participé aux violences et dégradations ayant eu lieu au cours de la manifestation. "On est en train de regarder l’identité d’un certain nombre de gens, ils seront recherchés et traduits en justice", a assuré le ministre de l’Intérieur.
On espère la "même fermeté" à l'encontre de ceux qui bénéficient des largesses de GL Events lors des dernières élections présidentielles !
Oups, non, 'faut pas déconner, on n'a jamais vu un ministre de la "paix intérieure" nettoyer son propre camps ainsi que lui-même pour éviter de nourrir les troubles à l'ordre public.