Dans toutes les collectivités importantes du Rhône, des journalistes se retrouvent à la tête des services communication. En les débauchant, les élus espéraient profiter de leurs réseaux pour influer sur une corporation qu’ils rêvent de se mettre dans la poche. Est-ce efficace, et pour qui ? Réponses dans Lyon Capitale-le mensuel d’avril.
À la mairie de Lyon, mais aussi au conseil général et à la préfecture du Rhône, à la Région… des journalistes qui côtoyaient les élus dans leur travail quotidien sont passés de l’autre côté du micro, de la plume ou de la caméra. Attrait du pouvoir, salaires (beaucoup) plus élevés, curiosité pour l’envers du décor, les raisons invoquées par ceux qui ont délaissé l’information pour la communication (ou dénoncées par leurs anciens collègues) sont multiples. Pour ceux qui les embauchent, ils sont d’après nos interlocuteurs des “prises de guerre”, la promesse d’accès à un “carnet d’adresses”, à un “réseau”. Mais celui-ci “se dégonfle très rapidement”, selon un élu qui a bien connu les deux côtés. Et, à l’issue de la période de séduction, le politique et l’ex-journaliste passent parfois directement à la séparation.
Témoignages, analyses… L’intégralité de cet article est à lire dans Lyon Capitale n°721, en vente en kiosques jusqu’au 25 avril, et dans notre boutique en ligne.
Quand vous regardez les débats, les journalistes devant nos hommes politiques, on voit bien que les questions sont prêtes avant, et surtout ne pas poser les mauvaises questions. Certains journalistes de toute façon sont parti pris. On ne doit pas faire de la politique quand on est journaliste, on se doit d'être 'neutre'.. Pareil pour certaines émissions télé.. Ne recevoir que qui ont veut ... Ou poser que certaines questions ... Dommage car à ce moment, ou est la 'liberté d'expression'...